Hello la famille, les amis et autres visiteurs !
Nous sommes maintenant à plus de 5 mois passés aux antipodes, soit près de la moitié de notre année en terre australienne. Pour fêter ça, on ne fait pas dans la demi-mesure : on s’attaque ni plus ni moins à la remontée vers le nord soit: La Traversée du Désert !
Mais, avant tout, qu’est ce que cela signifie ? C’est vrai, on parle de désert mais bon… Vont-ils grimper des dunes de sable avec le désormais légendaire Bruce (récemment redevenu puissant, du moins, on l’espère…) ? Vont-ils affronter des meutes de dingos ? Et que faire s’ils n’ont pas TomTom et qu’ils se perdent au milieu de la pampa et qu’ils doivent se fier aux vagues souvenirs de Man Vs Wild (dormir dans un dromadaire, chasser le kangourou…)?
Il ne faut pas démystifier la chose mais, concrètement, qu’est ce que c’est ? Point de départ : Port Augusta (on l’étend généralement jusqu'à Adélaïde). Point d’arrivée : Darwin. Point Intermédiaire : Alice Springs. En chiffre cela donne : près de 3000 kms sans compter les détours. La route que l’on emprunte est la Stuart Highway. Une nationale qui traverse le pays du Nord au Sud en plein centre du territoire.
En empruntant cette voie, les distances s’allongent comme en atteste le panneau à l’entrée de la voie.
Outre les kilomètres, il y a aussi le prix de l’essence qui prend son envol au fur et à mesure de la route. Parti de 1.53$AU, on le trouve à plus de 2.34$AU à la pompe sur la route d’Uluru. En même temps, il faut l’acheminer le pétrole au milieu du désert !
Il faut dire aussi que nous ne parcourons pas le désert au sens propre. Oui, les pistes de sable rouge sont assez loin et Bruce n’a pas l’allure d’un 4x4 passe partout pour que l'on s'y aventure. D’autre part, il n’y a pas beaucoup de route dans le coin, donc difficile de se perdre !
Mais qui dit désert, dit donc…. Pas grand monde ! Avec des villes espacées de plusieurs centaines de kilomètres, une densité de population faible… on ne risque pas d’avoir des bouchons ou d’être embêtés par le voisinage. D’autre part, le réseau téléphonique couvre 90% de la population et non du territoire… en gros, on ne capte pas ! L’inconvénient est donc plutôt…l’isolement. Et en cas de panne…
Pour toutes ces raisons là, il faut un peu de préparation. Du genre : changer tous les équipements avant de partir (téléphone, tuyau de gaz, alternateur de voiture… hum.. enfin si avait pu s’en passer, mais mieux vaut là qu’au milieu du désert).
Plus sérieusement, le dimanche, à Port Augusta, nous avons fait les pleins : plein d’essence (véhicule et jerrycan en réserve), plein d’eau (beaucoup car il fait chaud dans le désert !) et plein d’aliments (faut les nourrir ces aventuriers !). Ensuite, vérification du véhicule : niveau huile/liquide de refroidissement, pressions des pneus… Et bien sûr, l’étude du trajet mis en phase avec notre bible : le Lonely Planet.
Une fois tous les indicateurs au vert, on décolle et là, au programme du beau monde :
Le tout bien sûr agrémenté de péripéties ou d’anecdotes. Sur l’ensemble des kms parcourus, nous aurons vu :
Autres spécificités en utilisant cette route, nous avons croisé :
Bref:
On ne peut pas dire qu’elle dégage un charme fou mais on ressent quelque chose d’assez irréel dans cette ville qui a poussé au milieu de nulle part. Des trous partout, pas ou peu d’ombre, des mouches par paquet de 50 tournant autour de toute personne osant se promener dehors et des carcasses de voiture en nombre autour de la ville.
On trouve d’autres originalités :
Nous voilà lancer donc sur une track qui rejoint Oodnadatta. On longe également les Breakaways, là où des films à caractères post apocalyptiques, type Mad Max, ont été tournés.
On franchit la barrière anti-dingo (dog fence) qui court du sud de l’Australie du Sud jusque dans le Queensland pour protéger les états du sud du chien sauvage (dingos, bravo pour les champions du sondage).
Elle se poursuit en traversant la Moon Plain qui, selon les habitants du coin, ressemble de près au sol de la planète Mars (pourquoi Moon Plain alors…). On se sent isolé et bien au milieu de nulle part.
Au fur et à mesure de l’avance, on prend confiance avec le van. La piste est effectivement assez simple. On soulève des quantités de poussières qui s’incrustent partout dans le van. On limite néanmoins notre vitesse pour éviter les mauvaises surprises.
Notre destination est bien avant et nous prenons une track secondaire un peu plus périlleuse. On prend notre temps et profitons d’un paysage désertique. On croise un 4x4 tombé en panne de batterie, secouru par une équipe de secours aborigène : on aurait pu se croire sur une étape du Dakar !
Enfin, nous arrivons dans le désert peint. Magnifique spectacle de variation de couleur sur des monts dressés au milieu du désert. La photo parlera plus d’elle-même :
Une fois une petite ballade au milieu des monts et surtout des mouches, nous reprenons le Bruce pour retrouver la Stuart Highway.
Mais, avant tout, qu’est ce que cela signifie ? C’est vrai, on parle de désert mais bon… Vont-ils grimper des dunes de sable avec le désormais légendaire Bruce (récemment redevenu puissant, du moins, on l’espère…) ? Vont-ils affronter des meutes de dingos ? Et que faire s’ils n’ont pas TomTom et qu’ils se perdent au milieu de la pampa et qu’ils doivent se fier aux vagues souvenirs de Man Vs Wild (dormir dans un dromadaire, chasser le kangourou…)?
Il ne faut pas démystifier la chose mais, concrètement, qu’est ce que c’est ? Point de départ : Port Augusta (on l’étend généralement jusqu'à Adélaïde). Point d’arrivée : Darwin. Point Intermédiaire : Alice Springs. En chiffre cela donne : près de 3000 kms sans compter les détours. La route que l’on emprunte est la Stuart Highway. Une nationale qui traverse le pays du Nord au Sud en plein centre du territoire.
En empruntant cette voie, les distances s’allongent comme en atteste le panneau à l’entrée de la voie.
Outre les kilomètres, il y a aussi le prix de l’essence qui prend son envol au fur et à mesure de la route. Parti de 1.53$AU, on le trouve à plus de 2.34$AU à la pompe sur la route d’Uluru. En même temps, il faut l’acheminer le pétrole au milieu du désert !
Il faut dire aussi que nous ne parcourons pas le désert au sens propre. Oui, les pistes de sable rouge sont assez loin et Bruce n’a pas l’allure d’un 4x4 passe partout pour que l'on s'y aventure. D’autre part, il n’y a pas beaucoup de route dans le coin, donc difficile de se perdre !
Mais qui dit désert, dit donc…. Pas grand monde ! Avec des villes espacées de plusieurs centaines de kilomètres, une densité de population faible… on ne risque pas d’avoir des bouchons ou d’être embêtés par le voisinage. D’autre part, le réseau téléphonique couvre 90% de la population et non du territoire… en gros, on ne capte pas ! L’inconvénient est donc plutôt…l’isolement. Et en cas de panne…
Pour toutes ces raisons là, il faut un peu de préparation. Du genre : changer tous les équipements avant de partir (téléphone, tuyau de gaz, alternateur de voiture… hum.. enfin si avait pu s’en passer, mais mieux vaut là qu’au milieu du désert).
Plus sérieusement, le dimanche, à Port Augusta, nous avons fait les pleins : plein d’essence (véhicule et jerrycan en réserve), plein d’eau (beaucoup car il fait chaud dans le désert !) et plein d’aliments (faut les nourrir ces aventuriers !). Ensuite, vérification du véhicule : niveau huile/liquide de refroidissement, pressions des pneus… Et bien sûr, l’étude du trajet mis en phase avec notre bible : le Lonely Planet.
Une fois tous les indicateurs au vert, on décolle et là, au programme du beau monde :
- Coober Pedy
- Le Painted Desert
- Le Kings Canyon
- Avec en point d’orgue, la visite dans le parc national d’Uluru – Kata Tjuta.
Le tout bien sûr agrémenté de péripéties ou d’anecdotes. Sur l’ensemble des kms parcourus, nous aurons vu :
- Des vaches écrasées
- Des kangourous écrasés
- Des carcasses de voiture abandonnées
- Un chien perdu pleurant ses maitres la nuit
Autres spécificités en utilisant cette route, nous avons croisé :
- Les fameux road train : camion tractant 3 remorques, impressionnant de longueur et de puissance surtout lorsqu’il tente une manœuvre de dépassement sur nous, pauvre tortue stagnant à 80km/h pour limiter la consommation d’essence...
- Un type qui a du se mettre en tête de faire la même traversée que nous mais... à pied ! Il tractait une petite charrette derrière lui avec ses affaires. On l’a bien sûr encouragé mais on ne l’a pas envié de ce défi !
Bref:
Bienvenue dans la Traversée du Désert !
Coober Pedy
1ère halte de notre trajet, la ville de Coober Pedy, célèbre pour l’extraction d’opale. Ville minière, elle se dote, non pas de corons comme chez les Chtis, mais d’anciennes mines aménagées en maisons troglodytes où la température est bien plus supportable qu’à l’extérieur.On ne peut pas dire qu’elle dégage un charme fou mais on ressent quelque chose d’assez irréel dans cette ville qui a poussé au milieu de nulle part. Des trous partout, pas ou peu d’ombre, des mouches par paquet de 50 tournant autour de toute personne osant se promener dehors et des carcasses de voiture en nombre autour de la ville.
On trouve d’autres originalités :
- des décors de ciné en guise d'ornements dans la rue (un vaisseau spatial...)
- Une coccinelle (la voiture) richement décorée (et bien rouillée aussi !)
- Un panneau de direction international dont la ville Française indiquée est... Dijon ?!?!!??
Le Painted Desert
Après avoir obtenu tant bien que mal des infos et une bonne nuit de repos, nous démarrons tôt au matin pour aller jusqu’au Painted Desert par : la piste ! Oui, ces informations nous ont permis de nous assurer que Bruce pourrait franchir ces quelques 200kms de terre.Nous voilà lancer donc sur une track qui rejoint Oodnadatta. On longe également les Breakaways, là où des films à caractères post apocalyptiques, type Mad Max, ont été tournés.
On franchit la barrière anti-dingo (dog fence) qui court du sud de l’Australie du Sud jusque dans le Queensland pour protéger les états du sud du chien sauvage (dingos, bravo pour les champions du sondage).
Elle se poursuit en traversant la Moon Plain qui, selon les habitants du coin, ressemble de près au sol de la planète Mars (pourquoi Moon Plain alors…). On se sent isolé et bien au milieu de nulle part.
Au fur et à mesure de l’avance, on prend confiance avec le van. La piste est effectivement assez simple. On soulève des quantités de poussières qui s’incrustent partout dans le van. On limite néanmoins notre vitesse pour éviter les mauvaises surprises.
Notre destination est bien avant et nous prenons une track secondaire un peu plus périlleuse. On prend notre temps et profitons d’un paysage désertique. On croise un 4x4 tombé en panne de batterie, secouru par une équipe de secours aborigène : on aurait pu se croire sur une étape du Dakar !
Enfin, nous arrivons dans le désert peint. Magnifique spectacle de variation de couleur sur des monts dressés au milieu du désert. La photo parlera plus d’elle-même :
Une fois une petite ballade au milieu des monts et surtout des mouches, nous reprenons le Bruce pour retrouver la Stuart Highway.
Parc Uluru – Kata Tjuta
Une journée de route sous forme de transition pour rejoindre notre 5ème état du continent australien: Le Northen Territory et donc le parc national d’Uluru – Kata Tjuta.
Enfin ! Beaucoup de kilomètres parcourus pour enfin voir des gros rochers rouges plantés au milieu du désert. Il faut le vouloir !
Au bord du parc, un village construit récemment permet d’accueillir les touristes venus pour 2 jours dans le désert pour le parc.
Avant d’entrée dans le parc, il faut d’abord passer à la caisse : 25$ / personne pour un ticket valable 3 jours. Serait-ce la poule aux œufs d’or ?
Nous passons la 1ère journée dans les Olgas ou Kata Tjuta en aborigène. Moins connus qu’Uluru, c’est pourtant la partie que nous avons préféré. De loin, on voit plusieurs monolithes rouges que l’on pense être soudés les uns aux autres. Les aborigènes ont la bonne image en disant que cela forme plusieurs têtes (traduction de Kata Tjuta). Plus l’on s’approche, plus les géants se découvrent et rougeoient avec le soleil arrivant à son zenith. On y découvre des crevasses, des vallées ainsi que de la végétation.
Nous engageons alors une randonnée avec les réserves en eau et nourriture appropriées. Pour info, le parc conseille même de prendre de quoi consommer 1L d’eau par heure. Un calcul rapide nous amène donc pour une randonnée de 4h, à prendre 4L d’eau chacun soit….8L. Un peu lourd même pour 2. On prend 4l qui suffirent pour la randonnée : Valley of the winds (vallée des vents).
Cette surprenante promenade passe au cœur des Olgas où l’on découvre avec surprise qu’il y a de l’eau, et pas qu’un peu. Une végétation importante y trouve donc son bonheur et, on ne doute pas que, la nuit, la faune y trouve son compte.
Après une autre courte balade dans un autre coin des monts, nous nous posons dans un parking pour attendre le coucher de soleil.
On reprend ensuite la route avec un retour avec précaution sur notre aire de repos la nuit (pour s’éviter une rencontre malheureuse avec un grand kangourou rouge ou un dromadaire du coin).
Nous avions prévu de bien dormir en vu d’un lever aux aurores pour profiter d’un lever de soleil sur Uluru cette fois ci. Une meute de dingos hurlant ainsi (et surtout), une souris qui s’est baladé entre la toile du van et le toit pendant près de 3 heures, nous ont empêché de nous reposer. L’envie de voir le caillou nous a quand même arrachée du lit.
Avec la même attention que la veille au soir, nous repartons vers le parc. Nous découvrons que nous n’étions pas les seuls à être venus ! Des voitures ainsi que des bus bien remplis sont déjà là et déversent les touristes matinaux venus admirer le spectacle.
Et c’est vrai qu’il est magnifique à voir. Les couleurs changent au fur et à mesure que le soleil se lève. Les aspérités se dévoilent petit à petit avec la luminosité croissante. Nous nous promenons sur un sentier au pied de la plateforme pour nous réchauffer et voir le caillou sous d’autres angles.
Après un petit déjeuner requinquant, nous partons donc pour faire le tour d’Uluru. Les mêmes consignes de la veille sont de mises. Il fait très chaud. Même si le parcours est très plat, il est beaucoup plus exposé au soleil qu’aux Olgas. En nous promenant, on découvre un trou d’eau assez important permanent, qui fut une des sources d’eau les plus précieuses pour les aborigènes. La végétation est là aussi luxuriante et la température. Des panneaux nous informent sur le caractère sacré d’Uluru et l’histoire que les aborigènes lui ont associé.
Certaines sections d’Uluru ne doivent pas être photographiées. La montée est autorisée mais un panneau invite à respecter là aussi la tradition aborigène. Il a été monté par les anciens et depuis, aucun autre humain ne doit y monter. Nous avons décidé de respecter et donc, de ne pas gravir.
L’après-midi est consacré à la visite d’un centre culturel aborigène dans le parc expliquant les origines et l’histoire associée. On y trouve 2 livres :
Une randonnée autour d’un canyon avec des vues en plongée magnifiques et des rochers vraiment atypiques.
Au cœur du canyon, se trouve le jardin d’Eden. Un ruisseau longe le cœur du canyon. La végétation y est dense et tranche avec les parois rugueuses . On y trouve également un trou d’eau dans lequel j’y ai, non sans hésitation, barboté un peu. L'eau était très bonne et agréable de cette chaleur !
Nous terminons tranquillement la journée avec une panne batterie. Et oui, pas de témoin, j’avais oublié de couper les phares. Les plus de 4h de rando l’ont donc vidée. Le temps de discuter avec un allemand de passage et de brancher les pinces et l’affaire est réglée.
Un post sans déboire, ca n’aurait pas été marrant ! On vous réserve encore mieux pour le prochain...
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Au bord du parc, un village construit récemment permet d’accueillir les touristes venus pour 2 jours dans le désert pour le parc.
Avant d’entrée dans le parc, il faut d’abord passer à la caisse : 25$ / personne pour un ticket valable 3 jours. Serait-ce la poule aux œufs d’or ?
Nous passons la 1ère journée dans les Olgas ou Kata Tjuta en aborigène. Moins connus qu’Uluru, c’est pourtant la partie que nous avons préféré. De loin, on voit plusieurs monolithes rouges que l’on pense être soudés les uns aux autres. Les aborigènes ont la bonne image en disant que cela forme plusieurs têtes (traduction de Kata Tjuta). Plus l’on s’approche, plus les géants se découvrent et rougeoient avec le soleil arrivant à son zenith. On y découvre des crevasses, des vallées ainsi que de la végétation.
Nous engageons alors une randonnée avec les réserves en eau et nourriture appropriées. Pour info, le parc conseille même de prendre de quoi consommer 1L d’eau par heure. Un calcul rapide nous amène donc pour une randonnée de 4h, à prendre 4L d’eau chacun soit….8L. Un peu lourd même pour 2. On prend 4l qui suffirent pour la randonnée : Valley of the winds (vallée des vents).
Cette surprenante promenade passe au cœur des Olgas où l’on découvre avec surprise qu’il y a de l’eau, et pas qu’un peu. Une végétation importante y trouve donc son bonheur et, on ne doute pas que, la nuit, la faune y trouve son compte.
Après une autre courte balade dans un autre coin des monts, nous nous posons dans un parking pour attendre le coucher de soleil.
On reprend ensuite la route avec un retour avec précaution sur notre aire de repos la nuit (pour s’éviter une rencontre malheureuse avec un grand kangourou rouge ou un dromadaire du coin).
Nous avions prévu de bien dormir en vu d’un lever aux aurores pour profiter d’un lever de soleil sur Uluru cette fois ci. Une meute de dingos hurlant ainsi (et surtout), une souris qui s’est baladé entre la toile du van et le toit pendant près de 3 heures, nous ont empêché de nous reposer. L’envie de voir le caillou nous a quand même arrachée du lit.
Avec la même attention que la veille au soir, nous repartons vers le parc. Nous découvrons que nous n’étions pas les seuls à être venus ! Des voitures ainsi que des bus bien remplis sont déjà là et déversent les touristes matinaux venus admirer le spectacle.
Et c’est vrai qu’il est magnifique à voir. Les couleurs changent au fur et à mesure que le soleil se lève. Les aspérités se dévoilent petit à petit avec la luminosité croissante. Nous nous promenons sur un sentier au pied de la plateforme pour nous réchauffer et voir le caillou sous d’autres angles.
The Ayers Rock en premier plan et The Olgas en fond au lever du soleil |
Certaines sections d’Uluru ne doivent pas être photographiées. La montée est autorisée mais un panneau invite à respecter là aussi la tradition aborigène. Il a été monté par les anciens et depuis, aucun autre humain ne doit y monter. Nous avons décidé de respecter et donc, de ne pas gravir.
L’après-midi est consacré à la visite d’un centre culturel aborigène dans le parc expliquant les origines et l’histoire associée. On y trouve 2 livres :
- Un invitant les personnes n’ayant pas gravé Uluru à marquer son nom
- Un possédant quelques lettres provenant du monde entier de regret de personnes qui sont repartis avec des morceaux de pierre provenant du site sacré. Beaucoup sont dû à des mauvais événements de la vie auxquels les gens associent le vol d’une pierre sacrée. Certains le font aussi par prise de conscience.
Kings Canyon
Une fois l’un des sommets de notre périple franchi, on s’est dit que la suite aurait moins de goût. Quenini, les Kings Canyon le lendemain nous ont charmés.Une randonnée autour d’un canyon avec des vues en plongée magnifiques et des rochers vraiment atypiques.
Au cœur du canyon, se trouve le jardin d’Eden. Un ruisseau longe le cœur du canyon. La végétation y est dense et tranche avec les parois rugueuses . On y trouve également un trou d’eau dans lequel j’y ai, non sans hésitation, barboté un peu. L'eau était très bonne et agréable de cette chaleur !
Nous terminons tranquillement la journée avec une panne batterie. Et oui, pas de témoin, j’avais oublié de couper les phares. Les plus de 4h de rando l’ont donc vidée. Le temps de discuter avec un allemand de passage et de brancher les pinces et l’affaire est réglée.
Un post sans déboire, ca n’aurait pas été marrant ! On vous réserve encore mieux pour le prochain...
A bientôt pour de nouvelles aventures !