vendredi 30 mars 2012

Semaines en Mclaren Vale

Hello les amis !

On espère que vous allez tous bien avec l’arrivée du Printemps, pour vous, et de l’Automne, pour nous. Hé oui, fin de l’été en Australie. Ca rime également avec, depuis quelques jours, l’installation de températures inférieures à 22°C, une couverture nuageuse familière (d’un lointain plat pays), du vent et quelques bruines passagères. Bref, c’est l’automne !

Mais avant ça, nous avons bien «apprécié » les chaleurs de l’été dans les rangées de vignes.  Depuis le dernier post, nous avons presque fait des semaines complètes, avec des grappes à tour de bras, des coups de sécateurs à gogo, de la sueur, des blessures, des pertes, des surprises, de la colère : bref, des émotions fortes ! Retour sur 2 semaines au cœur du pays viticole de Mclaren Vale.

Nous vous avions quitté la dernière fois après notre première journée de grosse récolte. 50 buckets en ½ journée ! On a commencé à réaliser que ça pouvait valoir la peine d’être rémunéré au rendement plutôt qu’à l’heure. Du coup, on se motive tous les jours pour dépoter sur les pieds de vigne (grenache principalement). On cumule ça en faisant notre petit partage de jetons au moment du comptage. Et au final, paf, ca fait des chocap… des dollars !
Après donc 3 semaines de vendange, on se retrouve avec des dos en compote, des poignets douloureux et des entailles sur les doigts. On découvre différentes types de vigne : de pénible à moins pénible, de chargées à très parsemées…
La plupart du temps, les vignes basses, non équipées de tuteurs, sont les vignes les plus chargées en grappes. Ceux sont celles aussi qui font travailler le dos. Il faut donc prendre le coup de descendre sur ses guibolles pour soulager ce dernier !

Nos journées commencent à 5h du mat’, lorsque la merveilleuse sonnerie du téléphone portable donne de la « voix » pour nous rappeller à notre devoir. Les tâches sont répartis de la manière suivante : l’un défait le lit (au sens propre du terme) pendant que l’autre prépare le petit déjeuner à l’aide la frontale ou de bougies.
Un bref brin de toilette nécessaire et nous partons avec Bruce récupérer notre ami germanique Alex avant de nous garer à l’oval de Mclaren Flat, village voisin de Vale, pour signer les carnets.
Le temps de nous remettre de nos émotions du réveil et de discuter, nous partons donc pour la journée (ou quelques heures…l’inconnue quotidien) pour les vendanges.
Allée de vans/voitures/4x4 au lever du soleil avant de picker!

A 9h, nous avons généralement le fameux  « SMOKO »(Smoke and Coffee), un petit break d’un quart d’heure bienvenu compte tenu que cela fait 4h que l’on s’est  levé…
Retour moins fatiguant :p



On reprend ensuite jusqu’au lunch. Et, quand on a de la chance, on continue l’aprem dans le même champ ou dans un autre.
Les travailleurs en pause !

Sinon, c’est direction la douche (froide), généralement prise au bord de mer.


Au fur et à mesure, nous vivons des événements assez mémorables :

Tenez, prenez la fois où nous nous sommes un peu chauffer avec le personnel expérimenté du gang (le politiquement correct est de mise ;)). Une fois, nous nous sommes pris tour à tour des remarques par un binôme agé, sur un ton plutôt directif (alors qu’ils ne sont pas nos supérieurs) et surtout, qu’ils ne suivent pas eux-mêmes leurs directives. Bref, à un moment, un échange guère amicale s’est donc installé jusqu’à ce que Judy, notre chef, vienne donner raison aux anciens. Bref…

Mais, outre ces petits accrocs, l’ambiance est très bonne. Les différentes nationalités s’expriment dans un anglais parfois parfait (les allemands souvent) et parfois très moyen (les français majoritairement…). Les bons plans s’échangent et les projets pour l’après vendange sont décrits.

Le vendredi, jour de paie, nous allons au pub. Ca nous permet de nous poser un peu et dépenser l’argent gagné :D Nous avons pu ainsi faire davantage connaissance avec Markus et Tina, un couple d’allemand à l’anglais impeccable, équipé de 4x4 pour leur périple. Markus est bucket boy quand à Tina, elle est armé d’un sécateur pour couper les raisins. Le premier fait la course pour récupérer les seaux, la seconde cartonne à découper le raisin. Elle est super rapide, n’est-ce pas Elo ? ;) On essaie quand même de prendre exemple et conseils pour nous améliorer !
Tine et Markus


Bucket Boy : quel dur métier quand rien est organisé ; quand tout le monde crie « Bucket » (plus ou moins de manière amicale), quasi-simultanément, le tout dans une pente importante pour ramener les grappes dans la remorque du tracteur. Le salaire horaire est plus important (2$ en plus) même si des fois, il est plus avantageux de travailler au rendement en tant que pickers (mon dos n’en dit pas autant).  Un jour, Gotch a même été promu Bucket Boy ! On ne sait pas trop si c’est dû au charme vendéen ou à la qualité de son picking mais il a pu prendre du galon ;)



Nous faisons également la rencontre d’un autre couple français venu tout droit de la ville rose : Kevin et Florine. Arrivés récemment, ils sont pourtant très au point sur les us et coutumes des backpackers et on en prend quelques idées. Nous avons pu faire plus ample connaissance à l’occasion d’un aprem à Maslin beach, après le travail. Cela m’a permis de faire un peu de snorkeling (ou PMT, Palmes-Masque-Tuba) et d’essayer un harpon. Au cours de cette petite sortie, j’ai vu quelques poissons : des zébrés, des cubiques (et non, ceux ne sont pas des poissons panés…) et d’autres que je ne saurais décrire !

C’est vrai qu’en mer, on peut faire parfois des rencontres assez sympathiques ! Prenez lundi. D’une journée où nous avons appris que nous n’allions pas travailler (donc pas rentable…), elle s’est transformée en une journée mémorable à approcher de près de la wild life ! En fait, ce lundi 26/03, nous sommes descendus dans le sud de la péninsule dans l’idée de visiter le coin et de trouver d’éventuelles opportunités de travail. Nous avons donc pris la direction de la plage Carrickalinga, près de Normanville. Une superbe plage de sable fin et blanc, quasi désertique à cette époque de l’année. Après une marche le long de la plage et un repas, je me suis jeté à la mer pour aller à la rencontre… de dauphins ! Une bande d’amis venus s’amuser sur les bords de mer. Hop hop hop, changement rapide en short de bain pour vite aller les rejoindre, au plus près, et les observer. Le courant étant assez fort et connaissant mes capacités en natation, je ne me suis pas aventuré très loin de la plage. Le plus près était à une petite dizaine de mètres (quand même). Cécile, après avoir pris quelques photos, n’a pas résisté à se joindre à moi mais, elle, tout habillée pour admirer Flipper et ses copains à faire des sauts, à taper l’eau avec leur nageoire arrière ou à simplement sortir la tête de l’eau : on était fou, comme des gamins !
Rencontre avec les dauphins (poussières sur objectif :()

Ensuite, nous avons tiré un peu vers le sud de la péninsule. Nous avons même retrouvé, par hasard, Gotch et Elo venus faire une pige de quelques jours pour un autre fermier. Plus loin, des falaises superbes nous attendaient, où le ton gris des champs donné au coucher de soleil par un manteau de nuages de la même couleur nous a enchanté.
Plage de la péninsule du Fleurieu


Tout n’est pas rose non plus ! Le jeudi de la semaine dernière, nous devions partir tôt pour travailler dans champ assez éloigné de Mclaren Vale. Le deal était donc de partir à 6:15 pétantes plutôt que des 6:45 habituelles. Bien sûr, nous sommes partis à… 6:45 ! Ca commence fort !
Pas le temps de respirer qu’un irlandais se trompe de voiture à suivre et emmène la vingtaine de voitures suivantes sur une fausse piste (dont nous faisons bien sûr parti…).  Après un demi-tour pour tout le monde, il s’arrête et essaie de reprendre la queue de la file (façon serpent qui se mord la queue ou bien je me planque pour pas voir que je me suis planté…). Bref, un autre poisson pilote qui est en fait un des responsables reprend la tête des voitures/van/4x4 pommés.
Après une 1/2h de route, on se retrouve à l’arrêt sur le bord de la route. He oui, le poisson pilote répondant au doux nom de Postie, ne connait pas la route pour aller jusqu’à la ferme. Une tierce personne déjà arrivée est censée donc nous rejoindre pour nous amener à bon port ! En attendant, un allemand à la bonne idée de sortir une baballe : le temps de toucher du ballon rond avec Gotch, ce même allemand et un anglais.
Après un petit quart d’heure, on reprend la route et, tant bien que mal, nous arrivons dans une exploitation bien planquée. Après avoir galéré à grimper une route boueuse pour se garer et avoir poussé quelques voitures qui dérapaient, on apprend que le fermier n’acceptera (ou n’a besoin) que de 50 pickers OR, nous sommes 3 gangs à être partis, ce qui doit représenter environ 90 personnes !!!  Le plus marrant dans l’histoire c’est que, au départ, on nous coche pour faire parti des élus, mais, qu’au final, on se fait jeter aléatoirement par un responsable… chance quand tu nous tiens :( Gotch et Elo auront plus de chance pour bosser au final. Nous repartons bien énervés de nous être levés aussi tôt, d’avoir fait tant de kms, pour…rien !
Cécile a la bonne idée de pousser à Adélaïde (tant qu’on est là…). Ca nous donne l’occasion de visiter la 5eme plus grande ville du pays. On sent d’emblée que la ville n’a pas le même charme que Melbourne ou Sydney. Toutes les rues sont des grandes avenues perpendiculaires. La city a quelques immeubles assez grands mais rien à voir avec le cœur de Melbourne et Sydney. Pour autant, la partie nord du centre ville possède quelques rues piétonnes et des bâtiments anciens bien dessinés. Après avoir visité le musée du South Australia, on revient vers Bruce qui récupère son premier papillon avec nous… hé oui… pour peut-être 10 mn de dépassement sur un parking gratuit limité à 2h, on se retrouve avec une amende forfaitaire de …43$ !!! La journée est SPLENDIDE ! Pour se faire mal, il faut ramener ça à la bucket :
1 bucket = 10 kg de raisins = 2$
Un calcul très scientifique nous amène donc à ramasser plus de 200 kg pour payer un dépassement de quelques minutes. On a la haine, on a la rage de cette journée... on rentre à Mclaren Vale… Heureusement, Elo et Gotch nous invite au soir à nous changer les idées autour d’un bon plat « pâtes bolo » et d’un bon Président (le jeu bien sûr…).Bref, il y a des jours comme ca !

Le lendemain fut bien plus agréable et ceux pour 2 raisons :
1 : vendredi = jour de paie : et, enfin, on a une bonne paie ! Nos efforts ont été récompensés !
2 : Ce vendredi est le jour de la fête des vendanges (de la fin ? .. on ne sait pas..). Un BBQ avec dégustation de vin et de bières est organisé sur la place du village. On ne va pas se priver ! Les backpackers pickers sont là ainsi que quelques vignerons et sûrement des gens intéressés par ce qui se passe ! On a pu gouter de la bonne piquette mais aussi, quelques bons shiraz du coin. La fin de soirée nous a permis de récupérer 3 bouteilles non consommées pour plus tard ;)

D’ailleurs, pas plus tard que le dimanche suivant, nous consommons un blanc et un rouge autour d’un bon repas sur le bord de mer avec Elodie et Gontran. Sans avoir trop chaud, on a bien apprécié cet après-midi à discuter de choses et d’autres le tout sur un cadre de toute beauté !
Merci Gotch : oui, ça sera bien poulet ce midi, et ça ravit Elo apparemment !


Mais tout ceci a une fin. Hé oui. C'était notre dernière semaine dans la Mclaren Vale. Après avoir travaillé Mardi à 6 dans un petit champ pendant 2h en compagnie de Carrie (qui donne des bonbons :)), Luc (son collègue), 3 estoniennes, une japonaise (dont je me souviens jamais du nom) et un autre Australien, nous avons rejoint un groupe de 80 personnes terminant le dernier champ. A 11h, la "sentence" est donnée: fin des vendanges. Jeudi sera le dernier jour de paie avec... un nouveau BBQ et des bières !

Un bon BBQ de départ avec Flo et Kevin
Bien... à partir de là, on se décide à planifier notre départ pour vendredi. Mercredi sera la journée où nous avons traité pas mal de point de rouille (+ de 4h de travail à gratter, poncer, traiter, enduire, peindre...), nous passerons le reste de la journée au point d'info. Jeudi, jour de BBQ pour notre dernière paie. Elle est pas mirobolante mais bon, c'est toujours ça de pris. Le temps de discuter puis d'aller une dernière fois à la plage de Maslin pour faire trempette et du spearfishing (pêche au harpon mais sans succès) avec Kevin et Flo, de retrouver Gotch et Elo pour se dire au revoir et voilà notre dernier jour à Mclaren Vale terminé.

Voilà, nous prenons la direction Nord pour rechercher en avançant dans notre périple un autre travail pour quelques temps avant de s'aventure pour... LA TRAVERSEE !
On espère que tout va bien pour vous en France ! 
A bientôt !

samedi 17 mars 2012

Réponse au sondage de la semaine

Bonjour à tous !

Vous l’attendiez tous, voici la réponse à la question de la semaine !
La majorité d’entre vous a donc trouvé : c’est bel et bien le groupe AC/DC.
Le groupe s’est formé à Sydney en 1973.
Pour plus d’information, cliquez ici


Bravo à vous !

Le prochain sondage est donc maintenant disponible ! Bon courage !

samedi 10 mars 2012

Une grappe vaut mieux que deux tu l’auras

Hello à tous. 

Nous vous avions laissé il y a maintenant plus de 10 jours en plein suspens quasi intenable : nos deux mangeurs de grenouilles vont-ils retrouver du travail afin de remplir les caisses qui se vident quoi qu’on y fasse ? Eh bien oui, dès le mardi 28, le lendemain de notre arrivée, la dame du Harvest nous indique que nous pouvons dès le lendemain nous rendre dans le village voisin de McLaren Flat, à 6 :15 du matin (aïe…) pour rencontrer Betty and Judy afin de commencer les vendanges. Là on fait « YES » !! Mais, le lendemain va nous faire un peu déchanter.

En effet, dès notre réveil matinal à 5h (aïïeuhhhh), on entend la pluie qui commence à tomber, mais comme il nous en faut plus que ça et qu’on est super motivé, on est quand même ready to go à 6h pour aller à notre point de RDV. En chemin, on récupère Alexander, un Allemand sans voiture fixe qui requérait notre aide. Seulement, en arrivant au lieu dit, c’est juste incompréhensible ! Il y a au moins une centaine de voitures et deux fois plus de gens, on n’a absolument aucune idée de qui sont Betty and Judy là dedans. On voit des gens qui écrivent leur nom sur des listes alors on fait pareil. Sauf qu’au bout d’un moment on comprend que ce n’est pas la liste de Judy donc on se ré-inscrit sur une autre liste, sous la pluie, sans comprendre à quoi ça mène.
Environ 20 minutes après, tous les véhicules se mettent en marche, on suit celui où on a signé et on se retrouve dans un champ… mais personne ne sort de voiture. Judy nous explique alors qu’en fait on attend la fin de la pluie. Deux heures après on attendait encore sagement, et puis là,  on repart finalement dans un autre champ. A la fin, nous ne sommes plus que 2 courageux vans à suivre Judy, mais pour rien car il n’y a pas de travail pour nous. On repart donc au caravan park vers 10h sans avoir rien fait mis à part jouer au UNO avec Alexander dans le van… Youpi. En plus la pluie à finalement durée toute la journée donc on a quasiment regardé toute une saison de Dexter en une après midi. Re- YOUPI
Jeudi nous comprenons finalement mieux les choses. Déjà on arrive plus tôt, ce qui permet de ne pas se ruer sur les listes. Ces listes justement correspondent au contractor avec qui on va travailler la journée, mais finalement ils travaillent tous pour la même entreprise. Nous on sera avec Judy, on a de la chance car elle est super sympa. On part donc dans une file impressionnante de voitures vers notre lieu de picking. On nous dit de ne pas aller trop vite car il n’y a qu’un champ pour la matinée. Faut s’habituer au sécateur, on n’est encore pas très doué. A 10h on a fini, le gentil fermier nous offre des pommes, mais finalement, on nous a trouvé un autre boulot donc le train de voiture repart vers un autre champ. Chose intéressante : on est payé à l’heure, mais si on fait plus de 8 seaux (1 seau = 10kg) à l’heure, on peut être payé à la rentabilité.
A chaque fois qu’on rend un seau, on a un jeton. Problème : on n’est pas bon. Au lieu de 8 à l’heure , on en fait 8 en 2 heures. Quand on fait le comptage il y’a certaines personnes qui rendent 60 jetons quand on en rend 10. On se sent un peu ridicule. Après on voit qu’ils arrachent tout à la main, ont des seaux à moitié remplis de feuille et qu’ils ne se gênent pas pour la courtoisie (prennent les grosses grappes sur les arbres des autres…) ce qui est … frustrant. Mais bon, on s’y met à la main et le vendredi on améliore déjà notre rentabilité même si ca n’est pas suffisant.

En tous cas on a un bien beau cadre de travail

Samedi et dimanche c’est journée off. On profite du samedi pour visiter la péninsule, on va donc à Victor Harbor pour visiter la petite Granit Island, je vous laisse deviner en quoi elle est constituée… Il y’a sur cette ile des rochers rigolos, et des petits pingouins, mais comme d’habitude il faut payer pour pouvoir les voir (j’espère au moins qu’ils touchent un pourcentage).


 



En tous cas, nous avons fait de belles rencontres car des dauphins sont venus pêcher juste en face du ponton ou nous étions, c’était super. En repartant on a fait un petit détour par le Mount Bluff qui donne une très belle vue sur la côte

Et sur la route du retour, un double arc en ciel…

Dimanche : journée fainéantise pour mieux ré attaquer le lendemain
On se relève donc aux aurores le lundi, mais après seulement 4 heures de boulot (auxquels il faut enlever les trajets et les pauses) on nous dit : bon bah fini, à demain. C’est pas comme ça qu’on va gagner notre croute avec le caravan park qui coûte 28 dols par jour. On met quand même l’après midi à profit en s’attaquant à la rouille de notre bon vieux Bruce. On se fait peur mais on est plutôt fier de nous (je dois aussi dire que dans la matinée Fabien a reculé dans un poteau ce qui ajoute une bosse à notre bon vieux Bruce. On va dire que ça ajoute à son aspect « expérimenté »). Le soir c’est quand même détente. On a invité Elodie et Gontran, les propriétaires de l’autre van courageux du premier jour à partager bières et Baileys : faut pas se laisser abattre.
Le lendemain rebelotte, Judy nous dit que nous avons finit à à peine 11 heures du matin. On prend donc la décision de s’arranger pour faire le moins de caravan park possible (trop cher). On a repéré un petit look out tranquille, avec pas de panneau « no camping » pour une fois, on ira là nuit prochaine. On profite de notre journée de caravan park pour inviter à nouveau Gontran et Elo et essayé de leur mettre la pâté au UNO (mais c’est raté... pour ce coup ci !)
Mercredi,  journée complète, enfin ! On s’arrache et on arrache pour faire le plus de seau possible. On est à FOND, du coup on est mort le soir. On voit aussi qu’il y’a pire que nous : un Néo Zélandais tellement à fond qu’il a été surnommé « moissonneuse batteuse ». A le voir on se demande s’il va survivre à la journée. Le soir on est bien sale mais comme on l’avait convenu, pas de caravan park. Donc on se débrouille avec les moyens du bord : bouteilles d’eau et douche solaire. Notre nuit sur le look out s’est bien passé et en plus on a eu droit à un très beau coucher de soleil
Jeudi : c’est off bien malgré nous, on va donc continuer à visiter la péninsule après la très nécessaire lessive des vêtements de travail. On part donc à Goolwa, où l’on se gare près d’un barrage construit dans les années 30. Il y’a plein d’oiseaux, notamment des pélicans qui attendent d’un côté du barrage près du passage prévu pour les poissons pour en prendre quelques un au vol. On va ensuite sur une longue plage dont le bout constitue l’une des bouches du Murray (principal fleuve Australien). Seulement à vu de nez ça semble faisable à pied, mais au bout de plus de deux heures de marche où on a pas l’impression d’avancer on laisse tomber et on fait machine arrière. Petit problème : on a pas retrouvé le petit chemin par lequel on avait débouché sur la plage. Le trajet inverse est donc encore plus long. Et en plus on arrive pas du tout au barrage. On est encore super loin, on a mal au dos, on est crevé mais heureusement un Australien à qui on demandait notre chemin nous a pris en pitié et nous a ramené en voiture  (on vous avait dit qu’ils étaient super sympa ?)

Une lonnnngue plage

Vendredi, c’est jour de paie, chic. On ne bosse qu’une demi journée mais on commence à avoir l’habitude. En plus on fait plus de seaux, et pour rentabiliser encore plus je donne certains jetons à Fabien, qui est payé à la rentabilité, et moi je suis payée à l’heure. On va fêter la paie avec certains membres du groupe, notamment Marcus, un Allemand super sympa qui est bucket boy (il apporte les seaux quand on crie « BUCKKKEEETTTT »). On fait également la connaissance d’autres français autour d’une bière et échangeons sur nos périples et les vendanges. La petite après-midi à la plage avec Elodie et Gontran achève la journée en beauté (en plus cette fois on les a eu au UNO ! ). On fait notre troisième nuit au look out, donc 84 dols d’économisé, chouette. (et bon anniv à mon papoun !!)

Enfin nous voilà aujourd’hui, jour de rédaction du post. Aujourd’hui on a fait notre record de seau : 50 pour Fab en une demi journée, ce qui fait de minimum 100 dols brut pour la journée, ça fait plaisir. On retourne cette nuit au caravan park car il faut recharger les batteries et parce qu’on aime bien prendre des douches chaudes de temps en temps.

Les petits vendangeurs vont maintenant se  reposer, on vous dit à la prochaine et Gros bisous

dimanche 4 mars 2012

Réponse au sondage de la semaine

Hello everybody !
La réponse s’est faite désirée, so sorry. 

Hé oui, les Wallabies ont gagné 2 fois la coupe du monde (1991 contre les Anglais  et en 1999 contre nous).
Les trois pays forts du rugby (entendre Australie donc, Nouvelle-Zélande et Afrique du Sud) ont tous gagné 2 fois la coupe. Seule l’Angleterre fait tâche en l’ayant remportée une fois. Nous, nous avons été finaliste 3 fois (87, 99 et dernière 2011).

Le nouveau sondage est donc maintenant à votre disposition !

Bon dimanche !