vendredi 25 mai 2012

La Traversée du désert (3rd and last part) : des baignades !

Hey mates ! How’re you going ?

2 posts aussi rapprochés ! Oui oui… fallait au moins ça pour rattraper le temps perdu et surtout, compléter la saga de l’été (ou presque) suivie dans le monde entier !!! Oui Mesdames et Messieurs ! J’en veux pour preuve les statistiques du blog montrant qu’il y a des connexions de France, Australie bien sûr, mais aussi, Belgique,  Canada,  Maroc… !

Cette petite promotion faite, attaquons le cœur du sujet : voici la 3ème et dernière partie du périple au travers du désert. Elle est majoritairement consacrée au Top End : surnom donné à l’extrême nord du Territoire du Nord, seule partie du pays possédant un climat tropical. On a déjà bien vu les évolutions faunes/flores et climatiques avec le précédent post.  D’ailleurs, on vous a laissé barboté dans une eau à 31°C.
Quittons ces bonnes sources chaudes de Mataranka et poursuivons notre remontée vers le Nord !




La première étape en sortie des sources n’est autre que la plus grande ville que nous ayons vu depuis Alice Springs : Katherine.
Outre la ville natale du vainqueur du tour de France 2011, Cadel Evans, Katherine possède des atouts naturels très intéressants notamment : un trou d’eau chaude comme à Mataranka (que nous ferons à notre prochain passage, dure vie !) et des gorges. Ceux sont ces dernières qui nous intéressent particulièrement.
Après un passage au point d’information pour nous renseigner sur l’état de la situation, le verdict tombe : CROCODILES INFESTENT LES GORGES! Du coup, notre projet de faire du canoë tombe à l’eau ! (ah ah ah...) Bref, on décide d’y aller pour faire une randonnée. Au passage, on ramasse en stop 3 backpackers français qui souhaitaient y aller eux aussi. 1ère fois que ça nous arrive de faire ça, l’Australie nous changerait-elle ?

Arrivée aux Katherine Gorge, on s’attaque à une longue randonnée sur les hauteurs des gorges jusqu’à un chemin permettant de descendre au plus près du fleuve. Problème : pas de baignade ou pas trempette car famille (nombreuse) crocos veille. Nous ferons donc l’ensemble de la promenade sous la chaleur et surtout, avec un taux d’humidité qui a monté en flèche, ce qui fatigue d’autant plus. Après avoir croisé notre petit serpent de randonnée habituel, nous rentrons sur une aire gratuite pour une bonne nuit de sommeil.

 

Le lendemain, nous remontons un peu plus encore mais pour rester dans le même parc national que les Katherine Gorge, afin de voir les Edith Falls. Là aussi, une belle et longue randonnée sous la chaleur sauf qu’à midi, la baignade étant autorisée, nous avons pu nous rafraîchir dans l’eau ! On l’apprécie encore plus !

Au soir, nous prenons la direction du kakadu pour visiter le parc national le plus célèbre du Territoire du Nord avec celui d’Uluru (bien sûr). Sur l’aire avant le parc, nous faisons la rencontre d’un drôle de personnage nommé Wally. Un territorian de 60 ans avec une vielle caravan qui est venu spontanément nous faire la discussion. Nous avons même terminé par dîner ensemble !

On décide de prendre une journée off dédiée aux réparations van avant d’aller au Kakadu. A notre surprise, nous nous rendons compte que la majorité des randonnées sont fermées ! Elles n’ont pas été remises en état à cause de la saison humide. A notre grande surprise surtout car il faut tout de même payer 25$ par personne pour avoir un pass d’une validité de 14 jours pour faire le parc !! On rebrousse alors chemin pour aller au Litchfield National Parc, vivement conseillé par les Australiens que nous avons rencontrés.

Et ça ne nous a pas du tout déçu !!! Pour preuve, on y est resté quasiment 5 jours ! Un parc sans pass à payer, où l’on peut se baigner (en toute sécurité), tout en faisant de bonnes ballades. Les terrains de campings sont payants mais les prix ne sont pas exorbitants . Voici les sites que nous avons vu:
  • Termitières magnétiques
Ces termitières de 3 mètres de haut, planes, sont alignées sur un axe Nord-Sud. Surprenant à avoir. Nous avons vu des champs de termitières aussi grandes sur la route, c’est vraiment impressionnant.
  • Bully Rockhole
La halte de notre 1er jour au Litchfield. Des petites cascades avec des trous d’eau permettant de barboter voir même de faire des plongeons ! Nous avons apprécié le cadre. Nous n’étions pas les seuls avec l’armada de touristes du WE venus profiter du coin !
  • Florence Falls
Une magnifique chute d’eau que nous avons découverte au petit matin. Là, des petits black-footed rock wallabies viennent se nourrir et boire avant que les touristes prennent possession des lieux. Un trou d’eau à sa base d’une cinquantaine de mètre de diamètre permet de se baigner et faire un peu de snorkeling pour observer de beaux poissons d’eau douce.



Autour des chutes, une courte promenade dans la Moonsoon forest (qui doit vouloir dire forêt de la mousson… je ne sais pas..). La végétation y est luxuriante et nous verrons de bien belles araignées !

  • Tolmer falls
Là également, une belle promenade à faire permettant de voir le haut d’une grande cascade ainsi qu’un point de vue en retrait pour l’admirer en face. Le site à la base étant protégé, nous ne pourrons barboter ou même voir la chute d’en bas.


Dans la continuité, nous verrons également une mine d’étain abandonnée car impossible à faire fonctionner à cause du climat difficile (notamment de l’eau durant le Wet) et nous nous sommes promenés le long de Walker Creek où des petits sites pour des tentes sont installés proche d’une rivière.

  • Wangi Falls :
L’attraction phare du parc sont les Wangi Falls. Là aussi, une grande chute d’eau permanente avec tout autour de la moonsoon forest. Par contre, à cette époque de l’année, il nous a été impossible de nous baigner à cause de l’éventuelle présence de crocos. Tant pis, nous nous promenons et admirons simplement la vue.

  • Cascades:
Sur ce site, là, nous nous promenons le long de la rivière jusqu’en haut des cascades pour barboter et nous amuser à la construction de bateaux (retour en enfance !...2ème effet kiss cool de l’Australie ?).

Avant de repartir, nous profiterons encore des Florence Falls et du Bully Rockhole. Le matin du départ, Cécile a même pris l’initiative de conduire jusqu’au Florence Falls (alors que je dormais encore)!

Au bout des 5 jours, nous décidons de revenir vers la civilisation : direction Darwin ! Dur de retrouver un trafic urbain avec des feux décidément trop rouge ! 

Capitale du Northern Territory, Darwin est une ville à la peau très récente. En effet, de part les bombardements japonais durant la 2nde guerre mondiale et d’autre part, et surtout, à cause du cyclone Tracy qui s’y est abattu en 75, la ville a été ravagée. Des programmes nationaux ont permis la reconstruction de la ville lui donnant son aspect moderne et dynamique. Il faut dire aussi que nous l’avons visité sous un magnifique soleil avec des températures supportables. L’esplanade sur le front de mer avec les palmiers et le centre piéton sont particulièrement beaux. Quid de son aspect durant le Wet ? La pluie en continue doit donner d'autres couleurs à la ville... Nous passerons le reste de la journée sur internet à la bibliothèque.

Nous pennons ensuite la Arnhem Highway pour : Windows to the Wetlands. Ces marais sont encore un nouveau type de paysage dans la palette de l’état. Des rivières infestées de crocos, des moustiques en masse et de beaux oiseaux venus nichés dans la région. Nous visitons le point d’information de la région qui est très bien fait ! Ensuite, balade mais surtout aprem midi détente dans un NP Djukbinj pas très connu.
Nous voulions voir des crocos sans danger. Les solutions étaient
  • le zoo : déjà vu un peu à sydney
  • la nature : on tient à nos 4 membres..
  • L’attraction Jumping Crocodile: la solution choisie et ça valait le coup !
Le jeu étant que les  touristes montent dans un bateau. Le G.O. tend un bout de viande à ces adorables reptiles. Ces derniers sautent naturellement pour attraper le bout de viande. Un peu articifiel certes, mais vraiment surprenant !
Nous avons donc vu toute la famille :
  • des bébés croco (ils sont mignons à cet âge là !),
  • Maman croco  (moins mignon, on a pas voulu l’embêter alors qu’elle protéger son nid)
  • et Papa crocos (alors ceux là…. Oulalalala ENORME! Environ 5 mètres de long pour on a va dire 500kg… juger plutôt)
 L’attraction était vraiment sympa car nous avons également pu voir
  • Des pythons des marais domestiqués (enfin..)
  • Des rapaces (faucons) venus interceptés des bouts de viande sur le bâteau

Après ces émotions, nous nous baladerons au Fogg Dam où un gros croco trainait (salties). Nous avons donc traversé le barrage en Bruce plutôt qu’à pieds. Nous avons même cru l’apercevoir...

.


Nous repartons ensuite vers Darwin pour faire du culturel avec le musée du Northern Territory comprenant de magnifiques oeuvres d'art aborigènes, une galerie sur le cyclone Tracy, le plus gros croco empaillé jamais capturé (répondant au doux nom Sweatheart et d'autres galeries sur la flore et la faune de l'état.


Ensuite, direction le Botanic Garden de la ville. Plus petit que ceux de Sydney ou de Melbourne, il en reste pas moins charmant de s'y balader.
La fin de journée se passe à la bibliothèque pour internet. Nous rencontrons un français revenu fraichement de Bali et qui nous raconté ses aventures

Car oui, nous partons, dimanche à Bali ! On s’était fait plaisir dans les vendanges (bien avant les différents pépins mécaniques donc) en prenant un aller-retour low cost pour cette île de l’Indonésie.
Félicitations à ceux qui ont répondu au sondage ! Décidément, vous êtes forts !

Nous reviendrons donc dans un peu plus de 2 semaines pour vous faire le récit de cette nouvelle aventure qui s’annonce sous des hospices clairement différentes de l’Australie : nouveau pays, nouvelle monnaie, nouvelle langue, nouvelle culture mais… TOUJOURS LE SOLEIL !! :D

See Ya !



samedi 19 mai 2012

La Traversée du désert (2nd Part)

Nous revoilou, suite à une interruption du programme involontaire (c’est vraiment très dur d’avoir du wifi dans le désert en fait !). 

Nous vous avions quitté au pied du merveilleux Kings Canyon alors que nous remontions vers Alice Springs. Nous avons d’ailleurs profité du dimanche soir pour se payer un petit caravan park, histoire d’avoir un peu d’électricité pour suivre le premier tour des élections presidentielle (et oui, on suit ça même de loin).

Lundi fut donc l’occasion de visiter Alice Springs, ville finalement beaucoup plus verte que ce à quoi nous nous attendions. La ville est plutôt jolie, toutefois la séparation entre les aborigènes et non-aborigènes est assez flagrante. Les premiers ne semblent pas souvent occuper d’emploi et passent donc la journée à « tenir les murs ». Il en résulte une drôle d’ambiance dans cette ville. 

Le soir même nous embrayons vers les West Mc Donnells Ranges et c’est reparti pour une aire gratuite (on ne va pas s’offrir des caravan parks tous les soirs non plus, on est pas les rois du pétrole ). Lors de ces 3 jours dans les Mc Donnells (East et West) nous avons pu faire d’agréables rencontres avec de tout mignons rock wallabies,


voir des cratères géants formés par le crash d’une comète,
voir des superbes paysages, faire du bushwalking (et parfois se perdre dans les canyons malgré les indications),

mais aussi traverser des rivières en petite culotte.. Ah oui, la dernière n’était pas vraiment prévue, nous arrivions sur la fin d’une rando de 2 heures, et là surprise, la fin du chemin est sous l’eau, mais pas sous 10 cm, non non.  On a d’abord pensé passer par le haut des falaises, mais comme on avait pas nos baudriers et mousquetons, il a bien fallu se résoudre à traverser l’eau. Habits enlevés, chaussures nouées autour du cou, sac à dos sur la tête et hop c’est parti. 



Bref, jeudi après midi, retour vers la civilisation à Alice Springs. Après le plein de nourriture, eau et essence, on redémarre Bruce pour continuer notre traversée du désert, on est content. 
Au démarrage, bruit quelque peu bizarre et inhabituel, on est moins content mais on avance quand même. Et au bout de 100 mètres, bruit énorme qui nous oblige à nous arrêter quelques mètres plus loin, plein de liquide dégoulinant sous la voiture : on est plus content du tout. On appelle donc l’assurance (on est pote maintenant) qui nous envoie un dépanneur, qui nous dit qu’il ne peut rien faire car trop tard, il faut rappeler demain. Du coup, on passe la (mauvaise) nuit sur un parking de zone commercial. Le lendemain on emmène le Bruce sur le petit camion de remorquage jusqu'à un garage. Verdict, pompe de direction assistée = bobo budget. Nous avons donc poireauté à Alice Springs le temps que le garage trouve une pièce de rechange qu’ils n’ont bien sûr pu trouver qu’à l’autre bout du pays. Ces quelques jours furent quand même l’occasion de faire une jolie rando en vélo (gentiment prêté par le caravan park).

Mercredi soir, quasiment une semaine après ce qui était prévu, nous voici donc cette fois réellement reparti, avec un petit dodo juste au dessus du tropique du Capricorne.



Les quelques jours qui suivirent furent surtout consacrés à la route mis à part quelques arrêts :

Les Devils marbles


Des billes de pierre très rondes et rouges dans lesquelles on peut se ballader. Les couleurs sont vraiment magnifiques et évoluent surtout au coucher du soleil ! Phénomène géologique très marrant, mais on a beau pousser, elles ne tombent pas.


Newcastle Waters

Une ville "fantôme" (je mets des guillemets car il y'a quand même encore quelques habitants). Cette ville était autrefois un arrêt pour les convoyeurs de bétails, avec un hôtel et un magasin. Quand les convoyeurs ont été remplacés par des camions, ses commerces ont donc fermé.


Daly waters et son pub

C’est vers ce coin que la végétation commence à changer pour devenir plus tropicale. Il y a ici un pub très connu et richement décoré de tous les souvenirs laissés ici par les voyageurs : cartes d’étudiants, t-shirts, soutien-gorges. On a également pu assister à un concours de cow boy où le but était que des enfants sur des chevaux fassent rentrer une vache dans un enclos



Mataranka
Un détour qui vaut bien une journée pour sa ballade dans la fôret tropicale où nous avons pu voir une gigantesque colonie de chauve souris et un bon gros varan, et pour sa source chaude à 31°C, avec de l’eau turquoise, le rêve.


Enfin, nous arrivons à Katherine lundi, pour voir le résultat de l'élection présidentielle mais je laisse à Fab le soin de vous raconter la suite de nos aventures.
A bientôt !

mardi 15 mai 2012

Réponse au sondage de la semaine

Bonjour à tous,

Le suspense devenant insoutenable, voici la réponse au dernier sondage.

Alice Springs était autrefois nommée Stuart en l'hommage à John McDouall Stuart
qui fut le premier à réaliser la traversée Sud - Nord de l'Australie.

En 1933, la ville fut renommée Alice Springs à la demande de la population de la "ville".
Ce fut également le nom du télégraphe de la ville qui fut batit à proximité d'un trou d'eau quasi-permanent.

Le nouveau sondage est donc maintenant à votre disposition.

Bon courage!


lundi 7 mai 2012

Nouveau Sondage à votre disposition

Désolé, nous ne vous avons pas prévenu.
Un nouveau sondage est à votre disposition !

Voter pour la réponse qui vous semble la moins pire ;)

A bientôt pour la réponse !

vendredi 27 avril 2012

La Traversée du Désert (1st Part)

Hello la famille, les amis et autres visiteurs !

Nous sommes maintenant à plus de 5 mois passés aux antipodes, soit près de la moitié de notre année en terre australienne. Pour fêter ça, on ne fait pas dans la demi-mesure : on s’attaque ni plus ni moins à la remontée vers le nord soit: La Traversée du Désert !
Mais, avant tout, qu’est ce que cela signifie ? C’est vrai, on parle de désert mais bon… Vont-ils grimper des dunes de sable avec le désormais légendaire Bruce (récemment redevenu puissant, du moins, on l’espère…) ? Vont-ils affronter des meutes de dingos ? Et que faire s’ils n’ont pas TomTom et qu’ils se perdent au milieu de la pampa et qu’ils doivent se fier aux vagues souvenirs de Man Vs Wild (dormir dans un dromadaire, chasser le kangourou…)?
Il ne faut pas démystifier la chose mais, concrètement, qu’est ce que c’est ? Point de départ : Port Augusta (on l’étend généralement jusqu'à Adélaïde). Point d’arrivée : Darwin. Point Intermédiaire : Alice Springs. En chiffre cela donne : près de 3000 kms sans compter les détours. La route que l’on emprunte est la Stuart Highway. Une nationale qui traverse le pays du Nord au Sud en plein centre du territoire.

En empruntant cette voie, les distances s’allongent comme en atteste le panneau à l’entrée de la voie.


Outre les kilomètres, il y a aussi le prix de l’essence qui prend son envol au fur et à mesure de la route. Parti de 1.53$AU, on le trouve à plus de 2.34$AU à  la pompe sur la route d’Uluru. En même temps, il faut l’acheminer le pétrole au milieu du désert !

Il faut dire aussi que nous ne parcourons pas le désert au sens propre. Oui, les pistes de sable rouge sont assez loin et Bruce n’a pas l’allure d’un 4x4 passe partout pour que l'on s'y aventure. D’autre part, il n’y a pas beaucoup de route dans le coin, donc difficile de se perdre !
Mais qui dit désert, dit donc…. Pas grand monde ! Avec des villes espacées de plusieurs centaines de kilomètres, une densité de population faible… on ne risque pas d’avoir des bouchons ou d’être embêtés par le voisinage. D’autre part, le réseau téléphonique couvre 90% de la population et non du territoire… en gros, on ne capte pas !  L’inconvénient est donc plutôt…l’isolement. Et en cas de panne…

Pour toutes ces raisons là, il faut un peu de préparation. Du genre : changer tous les équipements avant de partir (téléphone, tuyau de gaz, alternateur de voiture… hum.. enfin si avait pu s’en passer, mais mieux vaut là qu’au milieu du désert).
Plus sérieusement, le dimanche, à Port Augusta, nous avons fait les pleins : plein d’essence (véhicule et jerrycan en réserve), plein d’eau (beaucoup car il fait chaud dans le désert !) et plein d’aliments (faut les nourrir ces aventuriers !). Ensuite, vérification du véhicule : niveau huile/liquide de refroidissement, pressions des pneus… Et bien sûr, l’étude du trajet mis en phase avec notre bible : le Lonely Planet.
Une fois tous les indicateurs au vert, on décolle et là, au programme du beau monde :
  • Coober Pedy
  • Le Painted Desert
  • Le Kings Canyon
  • Avec en point d’orgue, la visite dans le parc national d’Uluru – Kata Tjuta.

Le tout bien sûr agrémenté de péripéties ou d’anecdotes. Sur l’ensemble des kms parcourus, nous aurons vu :
  • Des vaches écrasées
  • Des kangourous écrasés
  • Des carcasses de voiture abandonnées
  • Un chien perdu pleurant ses maitres la nuit

Autres spécificités en utilisant cette route, nous avons croisé :
  • Les fameux road train : camion tractant 3 remorques, impressionnant de longueur et de puissance surtout lorsqu’il tente une manœuvre de dépassement sur nous, pauvre tortue stagnant à 80km/h pour limiter la consommation d’essence...
  • Un type qui a du se mettre en tête de faire la même traversée que nous mais... à pied ! Il tractait une petite charrette derrière lui avec ses affaires. On l’a bien sûr encouragé mais on ne l’a pas envié de ce défi !

Bref: 
Bienvenue dans la Traversée du Désert !

Coober Pedy

1ère halte de notre trajet, la ville de Coober Pedy, célèbre pour l’extraction d’opale. Ville minière, elle se dote, non pas de corons comme chez les Chtis, mais d’anciennes mines aménagées en maisons troglodytes où la température est bien plus supportable qu’à l’extérieur.
On ne peut pas dire qu’elle dégage un charme fou mais on ressent quelque chose d’assez irréel dans cette ville qui a poussé au milieu de nulle part. Des trous partout, pas ou peu d’ombre, des mouches par paquet de 50 tournant autour de toute personne osant se promener dehors et des carcasses de voiture en nombre autour de la ville.


On trouve d’autres originalités :
  • des décors de ciné en guise d'ornements dans la rue (un vaisseau spatial...)
  • Une coccinelle (la voiture) richement décorée (et bien rouillée aussi !)
  • Un panneau de direction international dont la ville Française indiquée est... Dijon ?!?!!??
Bref, intéressant à voir mais nous convenons rapidement que l’on n’y vivrait pas.

Le Painted Desert

Après avoir obtenu tant bien que mal des infos et une bonne nuit de repos, nous démarrons tôt au matin pour aller jusqu’au Painted Desert par : la piste ! Oui, ces informations nous ont permis de nous assurer que Bruce pourrait franchir ces quelques 200kms de terre.
Nous voilà lancer donc sur une track qui rejoint Oodnadatta. On longe également les Breakaways, là où des films à caractères post apocalyptiques, type Mad Max, ont été tournés. 
On franchit la barrière anti-dingo (dog fence) qui court du sud de l’Australie du Sud jusque dans le Queensland pour protéger les états du sud du chien sauvage (dingos, bravo pour les champions du sondage). 
Elle se poursuit en traversant la Moon Plain qui, selon les habitants du coin, ressemble de près au sol de la planète Mars (pourquoi Moon Plain alors…). On se sent isolé et bien au milieu de nulle part.

Au fur et à mesure de l’avance, on prend confiance avec le van. La piste est effectivement assez simple. On soulève des quantités de poussières qui s’incrustent partout dans le van. On limite néanmoins notre vitesse pour éviter les mauvaises surprises.
Notre destination est bien avant et nous prenons une track secondaire un peu plus périlleuse. On prend notre temps et profitons d’un paysage désertique. On croise un 4x4 tombé en panne de batterie, secouru par une équipe de secours aborigène : on aurait pu se croire sur une étape du Dakar !
Enfin, nous arrivons dans le désert peint. Magnifique spectacle de variation de couleur sur des monts dressés au milieu du désert. La photo parlera plus d’elle-même :


Une fois une petite ballade au milieu des monts et surtout des mouches, nous reprenons le Bruce pour retrouver la Stuart Highway.

Parc Uluru – Kata Tjuta

Une journée de route sous forme de transition pour rejoindre notre 5ème état du continent australien: Le Northen Territory et donc le parc national d’Uluru – Kata Tjuta. 
Enfin ! Beaucoup de kilomètres parcourus pour enfin voir des gros rochers rouges plantés au milieu du désert. Il faut le vouloir !
Au bord du parc, un village construit récemment permet d’accueillir les touristes venus pour 2 jours dans le désert pour le parc.
Avant d’entrée dans le parc, il faut d’abord passer à la caisse : 25$ / personne pour un ticket valable 3 jours. Serait-ce la poule aux œufs d’or ?

Nous passons la 1ère journée dans les Olgas ou Kata Tjuta en aborigène. Moins connus qu’Uluru, c’est pourtant la partie que nous avons préféré. De loin, on voit plusieurs monolithes rouges que l’on pense être soudés les uns aux autres. Les aborigènes ont la bonne image en disant que cela forme plusieurs têtes (traduction de Kata Tjuta). Plus l’on s’approche, plus les géants se découvrent et rougeoient avec le soleil arrivant à son zenith. On y découvre des crevasses, des vallées ainsi que de la végétation.
Nous engageons alors une randonnée avec les réserves en eau et nourriture appropriées. Pour info, le parc conseille même de prendre de quoi consommer 1L d’eau par heure. Un calcul rapide nous amène donc pour une randonnée de 4h, à prendre 4L d’eau chacun soit….8L. Un peu lourd même pour 2. On prend 4l qui suffirent pour la randonnée : Valley of the winds (vallée des vents).

Cette surprenante promenade passe au cœur des Olgas où l’on découvre avec surprise qu’il y a de l’eau, et pas qu’un peu. Une végétation importante y trouve donc son bonheur et, on ne doute pas que, la nuit, la faune y trouve son compte.


Après une autre courte balade dans un autre coin des monts, nous nous posons dans un parking pour attendre le coucher de soleil.


On reprend ensuite la route avec un retour avec précaution sur notre aire de repos la nuit (pour s’éviter une rencontre malheureuse avec un grand kangourou rouge ou un dromadaire du coin).
Nous avions prévu de bien dormir en vu d’un lever aux aurores pour profiter d’un lever de soleil sur Uluru cette fois ci. Une meute de dingos hurlant ainsi (et surtout), une souris qui s’est baladé entre la toile du van et le toit pendant près de 3 heures, nous ont empêché de nous reposer. L’envie de voir le caillou nous a quand même arrachée du lit.
Avec la même attention que la veille au soir, nous repartons vers le parc. Nous découvrons que nous n’étions pas les seuls à être venus ! Des voitures ainsi que des bus bien remplis sont déjà là et déversent les touristes matinaux venus admirer le spectacle.
Et c’est vrai qu’il est magnifique à voir. Les couleurs changent au fur et à mesure que le soleil se lève. Les aspérités se dévoilent petit à petit avec la luminosité croissante. Nous nous promenons sur un sentier au pied de la plateforme pour nous réchauffer et voir le caillou sous d’autres angles.

The Ayers Rock en premier plan et The Olgas en fond au lever du soleil
Après un petit déjeuner requinquant, nous partons donc pour faire le tour d’Uluru. Les mêmes consignes de la veille sont de mises. Il fait très chaud. Même si le parcours est très plat, il est beaucoup plus exposé au soleil qu’aux Olgas. En nous promenant, on découvre un trou d’eau assez important permanent, qui fut une des sources d’eau les plus précieuses pour les aborigènes. La végétation est là aussi luxuriante et la température. Des panneaux nous informent sur le caractère sacré d’Uluru et l’histoire que les aborigènes lui ont associé.
Certaines sections d’Uluru ne doivent pas être photographiées. La montée est autorisée mais un panneau invite à respecter là aussi la tradition aborigène. Il a été monté par les anciens et depuis, aucun autre humain ne doit y monter. Nous avons décidé de respecter et donc, de ne pas gravir.



L’après-midi est consacré à la visite d’un centre culturel aborigène dans le parc expliquant les origines et l’histoire associée. On y trouve 2 livres :
  • Un invitant les personnes n’ayant pas gravé Uluru à marquer son nom
  • Un possédant quelques lettres provenant du monde entier de regret de personnes qui sont repartis avec des morceaux de pierre provenant du site sacré. Beaucoup sont dû à des mauvais événements de la vie auxquels les gens associent le vol d’une pierre sacrée. Certains le font aussi par prise de conscience.

Kings Canyon

Une fois l’un des sommets de notre périple franchi, on s’est dit que la suite aurait moins de goût. Quenini, les Kings Canyon le lendemain nous ont charmés.
Une randonnée autour d’un canyon avec des vues en plongée magnifiques et des rochers vraiment atypiques.


Au cœur du canyon, se trouve le jardin d’Eden. Un ruisseau longe le cœur du canyon. La végétation y est dense et tranche avec les parois rugueuses . On y trouve également un trou d’eau dans lequel j’y ai, non sans hésitation, barboté un peu. L'eau était très bonne et agréable de cette chaleur !







Nous terminons tranquillement la journée avec une panne batterie. Et oui, pas de témoin, j’avais oublié de couper les phares. Les plus de 4h de rando l’ont donc vidée. Le temps de discuter avec un allemand de passage et de brancher les pinces et l’affaire est réglée.
Un post sans déboire, ca n’aurait pas été marrant ! On vous réserve encore mieux pour le prochain...




A bientôt pour de nouvelles aventures !

dimanche 22 avril 2012

Du fond du trou au sommet des flinders

Coucou à tous !
Nous re-voilà après une absence un peu prolongée due à plusieurs facteurs (dont la fainéantise), mais faute admise à moitié pardonnée. Cet article sera l’occasion de vous raconter nos débuts de vacances,  qui commencèrent gaiement parce que Fab et moi dénommons maintenant « semaine de la misère », donc…

La semaine de la misère

Après tout, elle ne commença pas si mal cette semaine, car nous partions de la Mac Laren Vale le samedi 31 mars vers de nouveaux horizons (les Flinders Ranges, la traversée du désert...). 
Nous avons consacré les 2 premiers jours à la visite des Adélaide hills (cherchant quand même de ci delà du boulot dans les pommes, sans succès), de la Barossa Valley (au passage quelques dégustations de vins :p) et de la Clare Valley. Nous nous sommes arrêtés dans plusieurs charmants villages, dont le village allemand pionnier de Hahndorf, avec tout ce qu’il faut pour les touristes,  la taverne qui sert de la choucroute, le traiteur de spécialité allemande… En fait cette semaine de la misère commença plus le dimanche, au moment où mon téléphone portable nous a définitivement lâché, sachant que celui de Fab était lui devenu impossible à allumer depuis quelques jours. Bon, qu’à cela ne tienne, nous repasserons par la grande ville du coin, Port Augusta, après les Flinders pour en racheter un. 
Seulement, le lendemain, notre bouteille de gaz est vide. Bon bah ça non plus c’est pas grave, on la remplira ce soir à Melrose, après notre belle randonnée sur le Mont Remarkable.
Alligator Gorge, près du Mt Remarkable (mais pas de ces bêbetes présentes)
 Seulement le soir, après le remplissage de la bouteille, quand on la raccorde au tuyau d’alimentation du gaz, ça fuit, et même beaucoup. Le monsieur du magasin nous explique qu’il faut changer le système du tuyau, mais pour cela il faut aller à… Port Augusta. 

Bon, nous irons plus tôt que prévu alors. Le lendemain, on débarque donc à Port Augusta. On achète le nécessaire (- 60 $) seulement ça ne s’adapte pas bien. Il nous faudra environ une heure et le concours des gens du magasin de camping pour que ça marche. Et tant que nous sommes à Port Augusta, nous cherchons un nouveau téléphone portable. On en achète un dans une grande surface (-20$), et comme on est pas bête, on prend un virgin mobile, comme notre carte sim. Il n’empêche que… ça ne marche pas. 

A la fin de la journée, Fab aura téléphoné 5 fois à Virgin depuis une cabine publique (-3$) , en Anglais, en devant ré-expliquer le cas à chaque personne (et ils ne sont pas très compréhensif), pour obtenir qu’on nous donne un code de déblocage des réseaux, mais seulement dans 2 jours, super. Qu’à cela ne tienne, nous passons donc le mercredi sur une aire de repos à jouer au Uno et revenons le jeudi matin, d’abord pour notre vidange, puis pour régler le problème avec virgin. L’opérateur nous demande donc de taper le code de déblocage, une fois, deux fois sans succès, mais pas 3 car ça verrouillerait le portable. Il faut donc rappeler dans 2 heures, chouette. 

Entre temps, notre power inverter (produit de l’électricité à partir de l’allume cigare) rend aussi l’âme, on doit en racheter un (-60 $). Quand on rappelle virgin, on tombe bien sur sur quelqu’un de différent, qui nous fait bêtement retaper le code une dernière fois, notre portable est donc vérouillé, re-chouette.  Ils nous disent « c’est pas grave, envoyé le à Virgin, on vous le renvoie dans 3 semaines ». On dit impossible. Finalement il est convenu qu’ils nous remboursent le prix du portable en crédit et comme on est intelligent, on se le fait également remboursé par la grande surface contre un nouveau portable qui est cette fois débloqué pour tous les opérateurs… OUF. 
On reprend donc la route des Flinders, en riant déjà de cette mauvaise passe maintenant derrière nous, hahaha, et on s’arrête manger dans le petit village de Quorn. Et là au démarrage, c’est le drame, 2 voyants du van s’allument (batterie et un autre dont on ne sait pas ce que c’est). On appelle la NMRA, et le verdict tombe : alternateur (-1000$), aïe. Nous sommes le jeudi, soir, la veille d’un week end de 4 jours (V,S,D,L), donc bloqués à Quorn jusqu’au mardi , jour de ré-ouverture des garages. On est dégouté, et on décide de prendre 6 nuits au caravan park de Quorn. L’accueil de ce petit caravan park est charmant et la personne très sympathique, ce qui rend la fin de journée moins morose.
Les jours suivants furent donc constitués de glandage au caravan park. Nous avons même cru perdre l’ordi le samedi mais après une journée de soufflage dans les bronches avec un ventilateur, l’ordi remarche normalement, ALLELUIA
Fin de la semaine de la misère

 Un nouveau départ

Le mardi matin, à la fin de ce long week end, nous avons obtenu que le garagiste prenne Bruce pour 2 jours dans son cabinet afin de nous le rendre tout beau. Comme nous n’avions du coup plus de logement pour le soir , nous avons demandé aux propriétaires du caravan park de Quorn s'ils avaient une toile de tente à nous prêter. Ils n’en avaient pas, mais nous ont proposé une cabin (sorte de chambre avec un lit) coutant plus cher et nous ont proposé de la financer pour 2 nuits en travaillant 4 heures sur 2 jours : tant mieux pour nous, ca nous occupera et nous fera économiser.  

Nous avons donc accomplis des petits travaux de jardinage avec l’aide des propriétaires, Bronwyn et Gary, très gentils. Ils comprenaient bien nos déboires de backpackers, eux qui ont voyagé partout dans le monde et s’étaient retrouvé coincer une semaine en Ardèche suite à une panne de voiture. Le mercredi, ils nous ont proposé de travailler une heure de plus contre un repas ensemble au restaurant. Donc le soir, après avoir récupéré Bruce en pleine santé, nous avons dégusté un bon Schnitzel dans la gargote du coin avec nos 2 hôtes. Nous avons passé une super soirée et les frites nous ont fait du bien J.
Le lendemain matin, après une semaine passé à Quorn, qui fut finalement meilleure que l’on aurait pu le penser au départ, nous avons donc repris la route vers notre destination initiale, les Flinders ranges.
L’Outback et ses mouches commençait à se dessiner devant nous, jusqu’à l’arrivée aux belles montagnes des ranges.
Quelques randonnées nous ont permis d’apercevoir des motifs aborigènes dessinés au fond des grottes, mais notre meilleur souvenir des ranges restera sans aucun doute la superbe randonnée du St Mary Peak. 
Il s’agit du Pic le plus haut de cette chaine, et qui donne de ce fait une vue d’ensemble a 360° sur le parc, et ses crêtes ondulées. Toutefois cela se mérite car il aura fallu parcourir 21 km, avec une montée qui ressemblait à un mur d’escalade sur certains endroits.  

Le lendemain, nous étions trop fatigués pour entreprendre à nouveau une grande randonnée, nous avons pu faire une petite marche dans des gorges, mais celle-ci a été quelques peu gâchée  par LES MOUCHES. LES MOUCHES agaçantes, collantes, qui rentrent dans les trous de nez et, la bouche, les oreilles…   on ne traine donc pas sur place.

Le dimanche, nous redescendons donc sur Port Augusta en faisant un petit passage au caravan park de Quorn, faire un coucou et dire au revoir.
Voilà une partie du retard et maintenant rattrapé,  mais le meilleur est à venir, avec la traversée du désert. On vous dit à bientôt!
( PS : Petite pub pour le super caravan park de Quorn, très écolo-friendly, back packer-friendly. Si vous faites un tour par ici , n’hésitez pas à faire une pause chez eux. Leur site : www.quorncaravanpark.com.au )

vendredi 6 avril 2012

Réponse au sondage de la semaine (dernière…).

Hello !

La réponse tant attendue:

L’île de Kangaroo Island se trouve bien en Australie du Sud. Hé oui, 2ème plus grande île de l’Australie, elle a été baptisée ainsi par Matthews Flinders, géographe anglais, lorsque lui et son équipage ont découvert l'île (après le français Nicolas Baudin quand même) et y ont mangé du Kangourou.
Ils ont donc renommé l'île ainsi: original n'est-ce pas ?


Le nouveau sondage est donc dès à présent disponible !

A bientôt !





vendredi 30 mars 2012

Semaines en Mclaren Vale

Hello les amis !

On espère que vous allez tous bien avec l’arrivée du Printemps, pour vous, et de l’Automne, pour nous. Hé oui, fin de l’été en Australie. Ca rime également avec, depuis quelques jours, l’installation de températures inférieures à 22°C, une couverture nuageuse familière (d’un lointain plat pays), du vent et quelques bruines passagères. Bref, c’est l’automne !

Mais avant ça, nous avons bien «apprécié » les chaleurs de l’été dans les rangées de vignes.  Depuis le dernier post, nous avons presque fait des semaines complètes, avec des grappes à tour de bras, des coups de sécateurs à gogo, de la sueur, des blessures, des pertes, des surprises, de la colère : bref, des émotions fortes ! Retour sur 2 semaines au cœur du pays viticole de Mclaren Vale.

Nous vous avions quitté la dernière fois après notre première journée de grosse récolte. 50 buckets en ½ journée ! On a commencé à réaliser que ça pouvait valoir la peine d’être rémunéré au rendement plutôt qu’à l’heure. Du coup, on se motive tous les jours pour dépoter sur les pieds de vigne (grenache principalement). On cumule ça en faisant notre petit partage de jetons au moment du comptage. Et au final, paf, ca fait des chocap… des dollars !
Après donc 3 semaines de vendange, on se retrouve avec des dos en compote, des poignets douloureux et des entailles sur les doigts. On découvre différentes types de vigne : de pénible à moins pénible, de chargées à très parsemées…
La plupart du temps, les vignes basses, non équipées de tuteurs, sont les vignes les plus chargées en grappes. Ceux sont celles aussi qui font travailler le dos. Il faut donc prendre le coup de descendre sur ses guibolles pour soulager ce dernier !

Nos journées commencent à 5h du mat’, lorsque la merveilleuse sonnerie du téléphone portable donne de la « voix » pour nous rappeller à notre devoir. Les tâches sont répartis de la manière suivante : l’un défait le lit (au sens propre du terme) pendant que l’autre prépare le petit déjeuner à l’aide la frontale ou de bougies.
Un bref brin de toilette nécessaire et nous partons avec Bruce récupérer notre ami germanique Alex avant de nous garer à l’oval de Mclaren Flat, village voisin de Vale, pour signer les carnets.
Le temps de nous remettre de nos émotions du réveil et de discuter, nous partons donc pour la journée (ou quelques heures…l’inconnue quotidien) pour les vendanges.
Allée de vans/voitures/4x4 au lever du soleil avant de picker!

A 9h, nous avons généralement le fameux  « SMOKO »(Smoke and Coffee), un petit break d’un quart d’heure bienvenu compte tenu que cela fait 4h que l’on s’est  levé…
Retour moins fatiguant :p



On reprend ensuite jusqu’au lunch. Et, quand on a de la chance, on continue l’aprem dans le même champ ou dans un autre.
Les travailleurs en pause !

Sinon, c’est direction la douche (froide), généralement prise au bord de mer.


Au fur et à mesure, nous vivons des événements assez mémorables :

Tenez, prenez la fois où nous nous sommes un peu chauffer avec le personnel expérimenté du gang (le politiquement correct est de mise ;)). Une fois, nous nous sommes pris tour à tour des remarques par un binôme agé, sur un ton plutôt directif (alors qu’ils ne sont pas nos supérieurs) et surtout, qu’ils ne suivent pas eux-mêmes leurs directives. Bref, à un moment, un échange guère amicale s’est donc installé jusqu’à ce que Judy, notre chef, vienne donner raison aux anciens. Bref…

Mais, outre ces petits accrocs, l’ambiance est très bonne. Les différentes nationalités s’expriment dans un anglais parfois parfait (les allemands souvent) et parfois très moyen (les français majoritairement…). Les bons plans s’échangent et les projets pour l’après vendange sont décrits.

Le vendredi, jour de paie, nous allons au pub. Ca nous permet de nous poser un peu et dépenser l’argent gagné :D Nous avons pu ainsi faire davantage connaissance avec Markus et Tina, un couple d’allemand à l’anglais impeccable, équipé de 4x4 pour leur périple. Markus est bucket boy quand à Tina, elle est armé d’un sécateur pour couper les raisins. Le premier fait la course pour récupérer les seaux, la seconde cartonne à découper le raisin. Elle est super rapide, n’est-ce pas Elo ? ;) On essaie quand même de prendre exemple et conseils pour nous améliorer !
Tine et Markus


Bucket Boy : quel dur métier quand rien est organisé ; quand tout le monde crie « Bucket » (plus ou moins de manière amicale), quasi-simultanément, le tout dans une pente importante pour ramener les grappes dans la remorque du tracteur. Le salaire horaire est plus important (2$ en plus) même si des fois, il est plus avantageux de travailler au rendement en tant que pickers (mon dos n’en dit pas autant).  Un jour, Gotch a même été promu Bucket Boy ! On ne sait pas trop si c’est dû au charme vendéen ou à la qualité de son picking mais il a pu prendre du galon ;)



Nous faisons également la rencontre d’un autre couple français venu tout droit de la ville rose : Kevin et Florine. Arrivés récemment, ils sont pourtant très au point sur les us et coutumes des backpackers et on en prend quelques idées. Nous avons pu faire plus ample connaissance à l’occasion d’un aprem à Maslin beach, après le travail. Cela m’a permis de faire un peu de snorkeling (ou PMT, Palmes-Masque-Tuba) et d’essayer un harpon. Au cours de cette petite sortie, j’ai vu quelques poissons : des zébrés, des cubiques (et non, ceux ne sont pas des poissons panés…) et d’autres que je ne saurais décrire !

C’est vrai qu’en mer, on peut faire parfois des rencontres assez sympathiques ! Prenez lundi. D’une journée où nous avons appris que nous n’allions pas travailler (donc pas rentable…), elle s’est transformée en une journée mémorable à approcher de près de la wild life ! En fait, ce lundi 26/03, nous sommes descendus dans le sud de la péninsule dans l’idée de visiter le coin et de trouver d’éventuelles opportunités de travail. Nous avons donc pris la direction de la plage Carrickalinga, près de Normanville. Une superbe plage de sable fin et blanc, quasi désertique à cette époque de l’année. Après une marche le long de la plage et un repas, je me suis jeté à la mer pour aller à la rencontre… de dauphins ! Une bande d’amis venus s’amuser sur les bords de mer. Hop hop hop, changement rapide en short de bain pour vite aller les rejoindre, au plus près, et les observer. Le courant étant assez fort et connaissant mes capacités en natation, je ne me suis pas aventuré très loin de la plage. Le plus près était à une petite dizaine de mètres (quand même). Cécile, après avoir pris quelques photos, n’a pas résisté à se joindre à moi mais, elle, tout habillée pour admirer Flipper et ses copains à faire des sauts, à taper l’eau avec leur nageoire arrière ou à simplement sortir la tête de l’eau : on était fou, comme des gamins !
Rencontre avec les dauphins (poussières sur objectif :()

Ensuite, nous avons tiré un peu vers le sud de la péninsule. Nous avons même retrouvé, par hasard, Gotch et Elo venus faire une pige de quelques jours pour un autre fermier. Plus loin, des falaises superbes nous attendaient, où le ton gris des champs donné au coucher de soleil par un manteau de nuages de la même couleur nous a enchanté.
Plage de la péninsule du Fleurieu


Tout n’est pas rose non plus ! Le jeudi de la semaine dernière, nous devions partir tôt pour travailler dans champ assez éloigné de Mclaren Vale. Le deal était donc de partir à 6:15 pétantes plutôt que des 6:45 habituelles. Bien sûr, nous sommes partis à… 6:45 ! Ca commence fort !
Pas le temps de respirer qu’un irlandais se trompe de voiture à suivre et emmène la vingtaine de voitures suivantes sur une fausse piste (dont nous faisons bien sûr parti…).  Après un demi-tour pour tout le monde, il s’arrête et essaie de reprendre la queue de la file (façon serpent qui se mord la queue ou bien je me planque pour pas voir que je me suis planté…). Bref, un autre poisson pilote qui est en fait un des responsables reprend la tête des voitures/van/4x4 pommés.
Après une 1/2h de route, on se retrouve à l’arrêt sur le bord de la route. He oui, le poisson pilote répondant au doux nom de Postie, ne connait pas la route pour aller jusqu’à la ferme. Une tierce personne déjà arrivée est censée donc nous rejoindre pour nous amener à bon port ! En attendant, un allemand à la bonne idée de sortir une baballe : le temps de toucher du ballon rond avec Gotch, ce même allemand et un anglais.
Après un petit quart d’heure, on reprend la route et, tant bien que mal, nous arrivons dans une exploitation bien planquée. Après avoir galéré à grimper une route boueuse pour se garer et avoir poussé quelques voitures qui dérapaient, on apprend que le fermier n’acceptera (ou n’a besoin) que de 50 pickers OR, nous sommes 3 gangs à être partis, ce qui doit représenter environ 90 personnes !!!  Le plus marrant dans l’histoire c’est que, au départ, on nous coche pour faire parti des élus, mais, qu’au final, on se fait jeter aléatoirement par un responsable… chance quand tu nous tiens :( Gotch et Elo auront plus de chance pour bosser au final. Nous repartons bien énervés de nous être levés aussi tôt, d’avoir fait tant de kms, pour…rien !
Cécile a la bonne idée de pousser à Adélaïde (tant qu’on est là…). Ca nous donne l’occasion de visiter la 5eme plus grande ville du pays. On sent d’emblée que la ville n’a pas le même charme que Melbourne ou Sydney. Toutes les rues sont des grandes avenues perpendiculaires. La city a quelques immeubles assez grands mais rien à voir avec le cœur de Melbourne et Sydney. Pour autant, la partie nord du centre ville possède quelques rues piétonnes et des bâtiments anciens bien dessinés. Après avoir visité le musée du South Australia, on revient vers Bruce qui récupère son premier papillon avec nous… hé oui… pour peut-être 10 mn de dépassement sur un parking gratuit limité à 2h, on se retrouve avec une amende forfaitaire de …43$ !!! La journée est SPLENDIDE ! Pour se faire mal, il faut ramener ça à la bucket :
1 bucket = 10 kg de raisins = 2$
Un calcul très scientifique nous amène donc à ramasser plus de 200 kg pour payer un dépassement de quelques minutes. On a la haine, on a la rage de cette journée... on rentre à Mclaren Vale… Heureusement, Elo et Gotch nous invite au soir à nous changer les idées autour d’un bon plat « pâtes bolo » et d’un bon Président (le jeu bien sûr…).Bref, il y a des jours comme ca !

Le lendemain fut bien plus agréable et ceux pour 2 raisons :
1 : vendredi = jour de paie : et, enfin, on a une bonne paie ! Nos efforts ont été récompensés !
2 : Ce vendredi est le jour de la fête des vendanges (de la fin ? .. on ne sait pas..). Un BBQ avec dégustation de vin et de bières est organisé sur la place du village. On ne va pas se priver ! Les backpackers pickers sont là ainsi que quelques vignerons et sûrement des gens intéressés par ce qui se passe ! On a pu gouter de la bonne piquette mais aussi, quelques bons shiraz du coin. La fin de soirée nous a permis de récupérer 3 bouteilles non consommées pour plus tard ;)

D’ailleurs, pas plus tard que le dimanche suivant, nous consommons un blanc et un rouge autour d’un bon repas sur le bord de mer avec Elodie et Gontran. Sans avoir trop chaud, on a bien apprécié cet après-midi à discuter de choses et d’autres le tout sur un cadre de toute beauté !
Merci Gotch : oui, ça sera bien poulet ce midi, et ça ravit Elo apparemment !


Mais tout ceci a une fin. Hé oui. C'était notre dernière semaine dans la Mclaren Vale. Après avoir travaillé Mardi à 6 dans un petit champ pendant 2h en compagnie de Carrie (qui donne des bonbons :)), Luc (son collègue), 3 estoniennes, une japonaise (dont je me souviens jamais du nom) et un autre Australien, nous avons rejoint un groupe de 80 personnes terminant le dernier champ. A 11h, la "sentence" est donnée: fin des vendanges. Jeudi sera le dernier jour de paie avec... un nouveau BBQ et des bières !

Un bon BBQ de départ avec Flo et Kevin
Bien... à partir de là, on se décide à planifier notre départ pour vendredi. Mercredi sera la journée où nous avons traité pas mal de point de rouille (+ de 4h de travail à gratter, poncer, traiter, enduire, peindre...), nous passerons le reste de la journée au point d'info. Jeudi, jour de BBQ pour notre dernière paie. Elle est pas mirobolante mais bon, c'est toujours ça de pris. Le temps de discuter puis d'aller une dernière fois à la plage de Maslin pour faire trempette et du spearfishing (pêche au harpon mais sans succès) avec Kevin et Flo, de retrouver Gotch et Elo pour se dire au revoir et voilà notre dernier jour à Mclaren Vale terminé.

Voilà, nous prenons la direction Nord pour rechercher en avançant dans notre périple un autre travail pour quelques temps avant de s'aventure pour... LA TRAVERSEE !
On espère que tout va bien pour vous en France ! 
A bientôt !

samedi 17 mars 2012

Réponse au sondage de la semaine

Bonjour à tous !

Vous l’attendiez tous, voici la réponse à la question de la semaine !
La majorité d’entre vous a donc trouvé : c’est bel et bien le groupe AC/DC.
Le groupe s’est formé à Sydney en 1973.
Pour plus d’information, cliquez ici


Bravo à vous !

Le prochain sondage est donc maintenant disponible ! Bon courage !

samedi 10 mars 2012

Une grappe vaut mieux que deux tu l’auras

Hello à tous. 

Nous vous avions laissé il y a maintenant plus de 10 jours en plein suspens quasi intenable : nos deux mangeurs de grenouilles vont-ils retrouver du travail afin de remplir les caisses qui se vident quoi qu’on y fasse ? Eh bien oui, dès le mardi 28, le lendemain de notre arrivée, la dame du Harvest nous indique que nous pouvons dès le lendemain nous rendre dans le village voisin de McLaren Flat, à 6 :15 du matin (aïe…) pour rencontrer Betty and Judy afin de commencer les vendanges. Là on fait « YES » !! Mais, le lendemain va nous faire un peu déchanter.

En effet, dès notre réveil matinal à 5h (aïïeuhhhh), on entend la pluie qui commence à tomber, mais comme il nous en faut plus que ça et qu’on est super motivé, on est quand même ready to go à 6h pour aller à notre point de RDV. En chemin, on récupère Alexander, un Allemand sans voiture fixe qui requérait notre aide. Seulement, en arrivant au lieu dit, c’est juste incompréhensible ! Il y a au moins une centaine de voitures et deux fois plus de gens, on n’a absolument aucune idée de qui sont Betty and Judy là dedans. On voit des gens qui écrivent leur nom sur des listes alors on fait pareil. Sauf qu’au bout d’un moment on comprend que ce n’est pas la liste de Judy donc on se ré-inscrit sur une autre liste, sous la pluie, sans comprendre à quoi ça mène.
Environ 20 minutes après, tous les véhicules se mettent en marche, on suit celui où on a signé et on se retrouve dans un champ… mais personne ne sort de voiture. Judy nous explique alors qu’en fait on attend la fin de la pluie. Deux heures après on attendait encore sagement, et puis là,  on repart finalement dans un autre champ. A la fin, nous ne sommes plus que 2 courageux vans à suivre Judy, mais pour rien car il n’y a pas de travail pour nous. On repart donc au caravan park vers 10h sans avoir rien fait mis à part jouer au UNO avec Alexander dans le van… Youpi. En plus la pluie à finalement durée toute la journée donc on a quasiment regardé toute une saison de Dexter en une après midi. Re- YOUPI
Jeudi nous comprenons finalement mieux les choses. Déjà on arrive plus tôt, ce qui permet de ne pas se ruer sur les listes. Ces listes justement correspondent au contractor avec qui on va travailler la journée, mais finalement ils travaillent tous pour la même entreprise. Nous on sera avec Judy, on a de la chance car elle est super sympa. On part donc dans une file impressionnante de voitures vers notre lieu de picking. On nous dit de ne pas aller trop vite car il n’y a qu’un champ pour la matinée. Faut s’habituer au sécateur, on n’est encore pas très doué. A 10h on a fini, le gentil fermier nous offre des pommes, mais finalement, on nous a trouvé un autre boulot donc le train de voiture repart vers un autre champ. Chose intéressante : on est payé à l’heure, mais si on fait plus de 8 seaux (1 seau = 10kg) à l’heure, on peut être payé à la rentabilité.
A chaque fois qu’on rend un seau, on a un jeton. Problème : on n’est pas bon. Au lieu de 8 à l’heure , on en fait 8 en 2 heures. Quand on fait le comptage il y’a certaines personnes qui rendent 60 jetons quand on en rend 10. On se sent un peu ridicule. Après on voit qu’ils arrachent tout à la main, ont des seaux à moitié remplis de feuille et qu’ils ne se gênent pas pour la courtoisie (prennent les grosses grappes sur les arbres des autres…) ce qui est … frustrant. Mais bon, on s’y met à la main et le vendredi on améliore déjà notre rentabilité même si ca n’est pas suffisant.

En tous cas on a un bien beau cadre de travail

Samedi et dimanche c’est journée off. On profite du samedi pour visiter la péninsule, on va donc à Victor Harbor pour visiter la petite Granit Island, je vous laisse deviner en quoi elle est constituée… Il y’a sur cette ile des rochers rigolos, et des petits pingouins, mais comme d’habitude il faut payer pour pouvoir les voir (j’espère au moins qu’ils touchent un pourcentage).


 



En tous cas, nous avons fait de belles rencontres car des dauphins sont venus pêcher juste en face du ponton ou nous étions, c’était super. En repartant on a fait un petit détour par le Mount Bluff qui donne une très belle vue sur la côte

Et sur la route du retour, un double arc en ciel…

Dimanche : journée fainéantise pour mieux ré attaquer le lendemain
On se relève donc aux aurores le lundi, mais après seulement 4 heures de boulot (auxquels il faut enlever les trajets et les pauses) on nous dit : bon bah fini, à demain. C’est pas comme ça qu’on va gagner notre croute avec le caravan park qui coûte 28 dols par jour. On met quand même l’après midi à profit en s’attaquant à la rouille de notre bon vieux Bruce. On se fait peur mais on est plutôt fier de nous (je dois aussi dire que dans la matinée Fabien a reculé dans un poteau ce qui ajoute une bosse à notre bon vieux Bruce. On va dire que ça ajoute à son aspect « expérimenté »). Le soir c’est quand même détente. On a invité Elodie et Gontran, les propriétaires de l’autre van courageux du premier jour à partager bières et Baileys : faut pas se laisser abattre.
Le lendemain rebelotte, Judy nous dit que nous avons finit à à peine 11 heures du matin. On prend donc la décision de s’arranger pour faire le moins de caravan park possible (trop cher). On a repéré un petit look out tranquille, avec pas de panneau « no camping » pour une fois, on ira là nuit prochaine. On profite de notre journée de caravan park pour inviter à nouveau Gontran et Elo et essayé de leur mettre la pâté au UNO (mais c’est raté... pour ce coup ci !)
Mercredi,  journée complète, enfin ! On s’arrache et on arrache pour faire le plus de seau possible. On est à FOND, du coup on est mort le soir. On voit aussi qu’il y’a pire que nous : un Néo Zélandais tellement à fond qu’il a été surnommé « moissonneuse batteuse ». A le voir on se demande s’il va survivre à la journée. Le soir on est bien sale mais comme on l’avait convenu, pas de caravan park. Donc on se débrouille avec les moyens du bord : bouteilles d’eau et douche solaire. Notre nuit sur le look out s’est bien passé et en plus on a eu droit à un très beau coucher de soleil
Jeudi : c’est off bien malgré nous, on va donc continuer à visiter la péninsule après la très nécessaire lessive des vêtements de travail. On part donc à Goolwa, où l’on se gare près d’un barrage construit dans les années 30. Il y’a plein d’oiseaux, notamment des pélicans qui attendent d’un côté du barrage près du passage prévu pour les poissons pour en prendre quelques un au vol. On va ensuite sur une longue plage dont le bout constitue l’une des bouches du Murray (principal fleuve Australien). Seulement à vu de nez ça semble faisable à pied, mais au bout de plus de deux heures de marche où on a pas l’impression d’avancer on laisse tomber et on fait machine arrière. Petit problème : on a pas retrouvé le petit chemin par lequel on avait débouché sur la plage. Le trajet inverse est donc encore plus long. Et en plus on arrive pas du tout au barrage. On est encore super loin, on a mal au dos, on est crevé mais heureusement un Australien à qui on demandait notre chemin nous a pris en pitié et nous a ramené en voiture  (on vous avait dit qu’ils étaient super sympa ?)

Une lonnnngue plage

Vendredi, c’est jour de paie, chic. On ne bosse qu’une demi journée mais on commence à avoir l’habitude. En plus on fait plus de seaux, et pour rentabiliser encore plus je donne certains jetons à Fabien, qui est payé à la rentabilité, et moi je suis payée à l’heure. On va fêter la paie avec certains membres du groupe, notamment Marcus, un Allemand super sympa qui est bucket boy (il apporte les seaux quand on crie « BUCKKKEEETTTT »). On fait également la connaissance d’autres français autour d’une bière et échangeons sur nos périples et les vendanges. La petite après-midi à la plage avec Elodie et Gontran achève la journée en beauté (en plus cette fois on les a eu au UNO ! ). On fait notre troisième nuit au look out, donc 84 dols d’économisé, chouette. (et bon anniv à mon papoun !!)

Enfin nous voilà aujourd’hui, jour de rédaction du post. Aujourd’hui on a fait notre record de seau : 50 pour Fab en une demi journée, ce qui fait de minimum 100 dols brut pour la journée, ça fait plaisir. On retourne cette nuit au caravan park car il faut recharger les batteries et parce qu’on aime bien prendre des douches chaudes de temps en temps.

Les petits vendangeurs vont maintenant se  reposer, on vous dit à la prochaine et Gros bisous