vendredi 27 juillet 2012

Réponse au sondage de la semaine

Hello les amis !

On a une question en suspend entre vous et nous.
Sans plus tarder, même si vous avez peut-être déjà regardé curieux comme vous êtes, la réponse :

Le 1er juillet dans le Northern Territory représente la fête de l'indépendance de l'état et donc l'officialisation de sa création.
En effet, à cette date en 1978, l'état a été déclaré gouvernement "responsable" par le gouverneur d'Australie.

Il était auparavant régit par l'Australie du Sud jusqu'en 1911 puis dissocier et ensuite gérer par le Commonwealth jusqu'en 78.


L'instant culture se poursuit avec un nouveau sondage à votre disposition !

Have a G'Day Fellows !



mardi 24 juillet 2012

Du soleil chaud de Darwin à la Grande Barrière

Nous revoilà ! Après une longue période d’absence pour bien se faire désirer (...) voici un post donnant des nouvelles et narrant les dernières péripéties de nos aventures ! Plus sérieusement, avec notre nouveau plan et le rationnement de l’électricité (et oui, aussi bête que ça), nous avons eu du mal à tenir à jour le blog. Mais, sans plus tarder, rattrapons le retard et commençons par ce "fameux" nouveau plan.


Un nouveau départ

Nous vous avions laissé sur la vente du Bruce à Darwin. L’aventure ne pouvant se terminer là, plusieurs options s’offraient alors à nous :
  • Trouver du travail sur Darwin : et oui, pas trop mauvais choix car la saison est idéale à ce moment de l’année. Le Dry (saison sèche) est bien installé, le soleil au beau fixe (disparu de l’hexagone mais je vous confirme qu’il existe !), bref, de bons arguments, mais, impossible de trouver du boulot malgré les CVs transmis, les passages dans les magasins et sociétés…
  • Partir en 4x4 dans le Western Australia : nous avions envisagé de profiter de la saison sèche pour visiter le Kimberley et revenir ensuite par la Savannah Way vers Cairns. L’hypothèse a été balayée d’un revers de main à cause des prix et du temps limité que nous avions
  • Louer un van et finir l’Australie : vous l’avez deviné, c’est bien cette option que nous avons choisi.

Du coup, nous avons un nouveau compagnon. Un van (bien sûr) Mitsubishi de construction récente (apparemment 2008 mais le kilométrage de 190 000 kms est déjà bien tassé pour si peu d’année, mais bon, on est en Australie !) Il répond au nom de Marty ! (société de location Mighty… Mighty – Marty… bref, nous nous étendrons pas sur ce sujet de choix de nom !)



Nous quittons en les remerciant chaleureusement pour leur accueil et leur aide  Vicky-Ann, Ann-Mari et Corey lundi soir.
Mardi, après avoir récupéré notre nouveau champion, non sans difficulté (enregistrement de la réservation pas encore pris en compte, nouvelle marque de van dont nous étions les « heureux »testeurs… bref, on aime bien quand c’est compliqué ! mais ça nous aura permis de tenir entre nos mains un bébé croco : mignon à cet age car il ne faisait qu’une cinquantaine de centimètres, sachant que bébé deviendra grand et fera 5 mètres pour 500kg, on imagine qu’il va bien grandir !), on quitte enfin Darwin.

A compter de là, l’objectif est simple : AVALER LES KILOMETRES. Nous prenons la direction du Queensland et plus précisément de la ville de Cairns au nord-est du pays. 2500km à faire en un minimum de temps. Parti un mardi midi, nous y arrivâmes le samedi soir, soit quasiment 5 jours de route non stop, avec des journées à plus de 650 kms, pour une vitesse moyenne de 85 km/h. On se traîne un peu mais l’essence est chère et on ne connait pas encore les capacités du petit jeune (comparé au Bruce et ses 460 000 kms…)

Plus nous descendons, plus les nuits deviennent fraîches. On passe des nuits où les températures doivent être proches de 4/5°C. La route est connue jusqu’au Three Ways, lieu de la bifurcation entre Alice Springs au sud (déjà fait !) et le Queensland à l’Est.
Les routes sont rectilignes et pas très trépidantes. Mais les plus beaux moments sont l'aube ou en soirée où les couleurs du désert sont magnifiques. Au coucher du soleil, l’horizon est un dégradé de couleur froide bleu tirant ensuite vers le violet avec une teinte rouge avant de revenir sur le bleu du ciel. Ce dernier est également idéal pour observer les étoiles. Nuit parfaite sans pollution lumineuse nous donnant également la surprise de voir une lune orangée.



Le Queensland est enfin là et la plus grande ville à ses portes est : Mont Isa. Ville minière sans charme particulier étant donné les grandes cheminées dominant la cité ainsi que les montagnes lacérées par les pelleteuses. Les quelques kilomètres à l’est sont beaucoup plus beaux car plus sauvages et surtout plus vallonnées.
Ensuite, viennent les interminables lignes droites de bitume construites à côté de l’interminable ligne électrique juxtaposé à l’inter… minable voie de chemin de fer où seul des trains transportant le minerai circulent. On se demande simplement comment les gens des quelques villages traversées vivent aussi isolés du reste de l’Australie…




Puis, les distances entre les villages diminuent et, pour notre grand plaisir, plus le prix de l’essence baisse. Ainsi, nous le retrouvons à $1.41 (diesel à moins de $1.40) à Townsville. Cette joie s’estompe assez rapidement par un mal que vous connaissez bien vous en France… oui... vous y êtes… non ce n’est pas le manque de baguette, saucisson, Ricard…. Mais oui, le soleil a disparu et plus nous remontons vers le Nord, plus la pluie se veut intense (un air de déjà-vu me diriez vous…).


Cape Tribulation

Arrivés à Cairns, nous filons vers la pointe la plus au nord pour notre descente (nous n'irons pas tout en haut malheureusement: nécessité de prendre un 4x4 pour ça). La ville répond au nom de Cape Tribulation. Pour y aller, il faut emprunter un ferry permettant de franchir un fleuve tropical infesté des bestioles les plus charmantes : les crocodiles. La pluie bat et les nuages sont omniprésents rendant l’environnement très verdoyant d’une végétation dense, presque mystique.
La route longe la mer et par la même occasion la falaise. Sinueuse et donc pentue à souhait, la pluie rend l’exercice d’autant plus périlleux. Pour couronner le tout, la wildlife s’en mêle. En effet, nous sommes dans une région où des oiseaux, appelés, Casoars, peuvent traverser à n’importe quel moment la route et là, bonjour les dégâts. Espèce en voie de disparition et donc protéger, sa population est évoluée à environ 1 millier.
Pour autant, nous n’en verrons pas dans la région de Cape Tribulation.
 

Nous découvrirons à la place de la rain forest, très luxuriante dans les environs. Des palmiers et de la mangrove bordent les plages. Il est conseillé de ne pas se baigner à cause de la présence de crocos (pour changer). D’octobre à mai , on peut également se trouver nez à nez avec des méduses. Des bouteilles de vinaigre sont mises à disposition pour verser sur d’éventuelles piqures.

Nous retrouvons le soir nos compagnons Pauline et Romain, errant à la recherche d’un job (non pas désespérée car leurs efforts ont été récompensés). L’occasion d’échanger anecdotes/péripéties ainsi que quelques films/séries pour passer les soirées ;)



Cairns et les Tablelands

La ville de Cairns doit être sympa à vivre…au soleil. Nous n’y aurons fait que passer le temps de visiter la ville et de prendre notre embarcation pour la Grande Barrière de Corail.
Alors ça mes amis, c’est bien un des sommets de ce tour d’Australie. Parti à 8h à bord d’un catamaran (Passion of Paradise pour ne pas le nommer…), la journée était programmée en 2 parties :
L’aller vers un premier site de plongée auquel nous avons fait notre baptême de plongée.
Un 2nd site où nous ferons que de snorkelling (ou palme-masque-tuba) et le retour au port de Cairns.

Sensations : Sensationnel, formidable, magnifique… bref, on manque de qualificatif. On vous avouera quand même que nous n’avons pas eu d’emblée le pied marin ! Nous avions bien visé avec du beau temps toute la journée mais le bateau bougeait beaucoup !
Notre baptême de plongée s’est bien passé. On ne pensait pas que cela serait aussi facile de respirer avec des bouteilles. Le monde du silence au bord des coraux est un nouvel univers pour nous. Notre préoccupation première était de respecter les consignes de nos instructeurs. Ensuite, nous avons vraiment pu profiter des la vie sous-marine. Des poissons et des coraux colorés sur plusieurs mètres de profondeur. On ne saurait vous dire le nom de toutes les espèces rencontrées... mais c’était beau !




L’après-midi, après s’être réchauffé et remis de la houle, on s’équipe de palmes/masque/tuba pour découvrir les environs de Michaelmas Cay.
Sur ce site, nous verrons des coraux (encore !), des poissons colorés (toujours !) et aussi …une grande raie et des tortues vertes (grande tortue d’un peu plus d’un mètre de long) avec lesquelles Cécile a nagé.

Ban de poisson attendant la nourriture des touristes...
Vue sur Michaelmas Cay



Vue sous marine des coraux avec la joyeuse bande colorée s'y amusant


En attendant le beau temps, nous aurons visité les Tablelands. Très humide mais les promenades dans les rainforest, portant décidément bien leur nom, autour de lacs ou de cascades, restent agréables.

Nous rencontrons des fig tree, grands arbres poussant sur un autre jusqu'à l’étouffer complétement.

C’est aussi dans cette région que nous rencontrons notre premier Casoar sur la route menant à un cratère formé il y a plusieurs milliers d’années. L’intérêt géologique a bien été dépassé par l’intérêt biologique de voir cet oiseau rare protégeant sa progéniture. S’approcher de l’animal est risqué, en effet, il peut venir attaquer d’un coup de corne et surtout, donner des coups avec ses griffes acérées.







Outre le casoar, nous aurons (enfin) vu un mammifère assez particulier… Il pond des œufs, à des poils et allaite ses petits… vous y êtes : un platypus ou ornithorynque. On ne l’a pas vu par accident mais dans une ferme possédant un trou d’eau où ses joyeux animaux barbotent. Ils sont si petits et si timides qu’il faut être patient et silencieux pour pouvoir en observer.





Il est maintenant temps d'entamer petit à petit notre descente vers Sydney avec, on l'espère, un peu de soleil dans le sunshine state. Avec les Whitsunday, Fraser Island et autres, il y a du lourd au programme! A bientôt!


mercredi 11 juillet 2012

Une séparation pour un nouveau départ

Hey guys !

On vous a lâchement abandonné depuis quelques temps… non pas que nous ne souhaitions pas vous tenir à jour de l’avancement de notre aventure mais disons qu’avec ce que nous avons vécu ces dernières semaines, on a de quoi remplir les soirées en rentrant pour quelques années ;) (et si on cumule avec ce qu’on a déjà fait et ce qu’on va faire… on risque de vous souler pendant quelques temps !!). Pour vous mettre en appétit avant d’attaquer le cœur du sujet, on est passé d’une nuit en mode sans abris dans un Mac Donald au séjour au sein d’une famille australienne chaleureuse, en passant par la possibilité d’être déjà rentré en France… Nous vous rassurons tout de suite, l’hypothèse a été balayée d’un revers de main. Comment en sommes-nous arrivés à cette éventualité ?



Reprenons à notre retour de Bali. Après avoir fait le retour à pied de l’aéroport jusqu’au parking d’un particulier chez lequel nous avions garé le van, nous avons dormi paisiblement jusque 8h. On se réveille par un coup de fil puis par un SMS de la propriétaire qui voulait savoir pourquoi nous étions toujours garés (la dame pensait que nous partions à 4h du mat’.. mais on était bien trop HS…).
Nous ne perdons pas trop de temps et préparons le van pour le grand départ…. Avorté rapidement car il a refusé de démarrer. Notre assistance favorite nous a fait parvenir un dépanneur en  2h qui, nous a montré comment réarmer une pompe lorsque de l’air était présent dans le circuit d’injection (on est au top sur le Bruce!). Tout se passe bien on redémarre, et on prend même RDV ensuite pour révision – vidange – changement pneus avant et équilibrage indispensable.
Direction : le Kakadu. Bonne surprise, c’est dans ce parc national reconnu et inscrit au patrimoine mondial de l’humanité que nous retrouvons Pauline et Romain, nos compagnons que nous n’avions pas vu depuis Melbourne !

Ca nous a bien fait plaisir et nous a permis de passer un bon WE car sinon, le parc en lui-même est décevant. Explications : le parc national du Kakadu est la 2nde attraction du Northern Territory, et, pour ça, l’entrée est devenue payante en 2010 (après l’édition de notre Lonely Planet) : 25$ par personne. Le problème est que, à cette époque là de l’année, beaucoup de pistes de randonnées et une majorité de voies 4x4 sont fermées. Du coup, il y a beaucoup à payer (si on paie…) et de kilomètres à parcourir pour pas grand-chose à voir. Les seules choses que nous avons aimées sont :
  • Les peintures aborigènes : très variées, colorées. On a même pu voir une peinture illustrant l’arrivée des 1ers européens  par la représentation d’un 3-mâts.





  • Ubirr : le site marque une limite entre la forêt, les marais et la terre d’Arnhem au loin, territoire occupé par les aborigènes. Vraiment remarquable.



Pour le reste, mis à part des voisins croco pour la nuit (mais surtout des moustiques), nous dirons : quelconque. Le parc doit plus valoir le coup à découvrir en 4x4 voir même avec un guide.


Cécile sous un palmier
Nous repartons direction Darwin pour tenter de chercher du travail. Beaucoup de demande pour peu d’offre. Après avoir profité des parcs au nord de la ville vraiment agréables pour passer des après-midi relax, nous sommes partis arpenter le marché de nuit en compagnie de Suz et Tom (retrouvés par hasard dans le Kakadu !).



Les étales du marché sont agréables au coucher du soleil (surtout quand une bonne moitié est consacrée à la nourriture ! :p). 

L’autre étant dédié à des arts divers : peintures aborigènes, massages, tourisme et musique. 

Un groupe australien composé d’un joueur de 4 didjeridoo et d’un batteur ont fait danser des aborigènes devant nous. Voilà qui nous a donné une autre image des aborigènes ! Nous avons qu’en même finit par succomber à un hamburger tropicale (comprendre, avec ananas) avant de prendre la route !




Le lendemain, après 2 petites heures de route, le drame. Un bruit lourd, des témoins allumés, la température moteur en hausse, il ne nous en a pas fallu plus pour décider de nous arrêter sur le bord de la Stuart Highway pour éviter les dégâts. Pas de réseau mobile bien évidemment, nous avons donc arrêté le premier australien qui venait pour appeler l’assistance. Un bref coup d’œil nous fait déjà pressentir le pire, dans tous les cas, il faut un remorquage jusqu’au premier bled qui vient : Adélaide River, soit un retour en arrière de plusieurs kms. (non compris dans notre forfait d’assistance…).

Là bas, on est tout de suite mis dans l’ambiance : le mécano est en somme « correct avec les locaux ». Je vous laisse deviner ce que cela sous entends... D’autant que, pour ne pas faire dans la demi-mesure, il nous a tout de suite annoncé que ca pourrait être le moteur, sans nous donner plus d’explications, juste qu’il passerait lundi… Les gérants du caravan park ont eu la gentillesse d’appeler une de leur connaissance pour avoir une opinion plus tôt.
Mark, un mécano du bush est venu et à plutôt était clair en disant qu’on ne pourra rien savoir tant qu’on n’aura pas un pont pour regarder dessous et surtout, que ça pourrait ne pas avoir impacté le moteur mais… 1 chance sur 2… Il nous conseille de remonter sur Darwin vers un mécano fiable qu’il connait plutôt que de rester là. Bien sûr, la remontée à un coût… Après une réflexion peu évidente basée sur des « on dit » et du feeling, on décide de se faire remorquer vers Darwin.

Lundi, retour sur une dépanneuse donc. Le van est laissé au garagiste qui semble, effectivement, plus pédagogue pour nous expliquer son sentiment sur la panne. Bref, on pourrait s’en sortir au soir si tout va bien. Le problème est que, pendant que nous passions la journée dans la librairie, il ne nous a pas appelé pour nous prévenir qu’il n’aurait pas finit au soir. Du coup, pas de logement au soir sachant que l’on perdrait du temps à descendre le van du pont, le sortir et le remettre le lendemain matin… Les hôtels sont excessivement chers (plus de $120 au Novotel), les auberges de jeunesse pleins… bref… on passera la nuit dans un McDonald !

Près de 3/4 d’heure de marche après, notre église est là : un grand M éclairant les âmes perdus dirige nos pas. Après avoir commandé un bon burger, on se pose dans un coin canapé un peu plus confortable. Le problème sera la TV avec un son poussé au maximum. Du coup, on a pu profiter de la finale de The Voice, revoir Skippy le Kangourou et des pubs prônant des crèmes… On ne va donc pas parler de « dormir », mais au moins, on avait un coin à l’abri et en sécurité. Les gens du restaurant ne nous ont pas demandé de partir même si seulement le service « Drive » est ouvert H24. Ca nous a permis de discuter avec un sud coréen qui faisait le ménage (et qui n’aimait pas ça !) et une australienne qui prenait son poste Mac Breakfast s’étonnant que nous ayant passé la nuit ici.
A 5:30, à la fraîche, on quitte le restaurant pour laisser les australiens manger paisiblement leur Big Mac matinal et pour nous, aller nous reposer sur la plage au lever du soleil.

Nous passerons une nouvelle partie de la journée à la librairie jusqu’à 15h. Un coup de fil au garagiste fait basculer le cours de l’histoire : d’une réparation à priori compliquer mais réalisable, on passe tout simplement à la mort clinique du moteur. Frais d’hospitalisation: du genre trop élevé. Du genre à vous couper le souffle et donc à revoir les plans pour l’avenir y compris un retour anticipé dans l’hexagone. Pas dans nos moyens et inenvisageable étant donné la vétusté du van et les frais déjà engagés, on s’achemine pour une revente misère.
Elodie et Gontran, fraîchement revenus de Bali, sont venus nous ramasser donc. Un aller-retour au garage nous a permis de comprendre un peu plus mais le verdict restait le même. Nos 2 sauveteurs nous ont proposé de venir dans la famille australienne qui n’a pas hésité non plus à nous accueillir. Avec nos 2 compères et aussi avec les coups de fil avec la famille ainsi qu’avec Pauline et Romain nous avons pu envisager les différentes issues possibles. Epuisés et à bout nerveusement, nous avons donc passé la nuit dans une tente 3 étoiles.
Le lendemain, le coup dur avalé, on élabore divers plans pour les semaines suivantes et donc de poursuivre l’aventure, malgré tout, pour ne pas avoir de regret. Quelques heures après, nous décidons d’aller au garage pour récupérer nos valises et discuter de la revente avec le mécanicien.
Et là, coup de théâtre ! Sans en faire trop, nous avions fait le deuil du Bruce et voilà que le garagiste annonce qu’il est en mesure de réparer le van. Par quel moyen, je ne serais vous dire mais il est confiant à 100% pour un montant plus abordable. 

Un dernier calin
Ni une ni deux, on décide de procéder aux réparations mais, malgré tout… de se séparer de Bruce. Les frais, les pannes et le profil du reste à faire ne nous rassure pas. La sagesse à parler, le conseil à décider : Bruce quittera l’aventure. 

On poste rapidement une annonce sur différents sites pour sentir un peu le marché : il n’est clairement pas en faveur des vendeurs. Revenu d’entre les morts, on récupère notre bon vieux compagnon qui, outre avoir changé de mélodie pour son moteur, nous fait aussi guirlande noël sur les témoins de batterie… Un retour au garage est donc convenu pour lundi.
Le week-end est donc consacré aux réparations de la rouille et nettoyage du van pour le rendre aussi attrayant que possible. Des rendez-vous se sont ensuite succédés. Le van intéresse mais le prix semble être un frein même s’il est clairement annoncé « négociable ». Finalement, jeudi soir, 4 français fraîchement arrivés à Darwin enchaînant les visites nous font une offre. Après négociations, on convient de nous séparer de notre compagnon le lendemain soir. Briquage de fond en comble, retrait de nos effets,  nous n’aurons jamais connu notre van aussi propre. A 7:13 pm, la séparation est effective. Le Bruce nous quitte et va vivre de nouvelles aventures avec d’autres compagnons.




L’heure est maintenant à l’élaboration de nouveaux plans. Nous vous les dévoilerons au cours d’un prochain post !
En attendant, nous passons de bon moment en compagnie de Vicky-Ann, Ann-Marie et Corey, la famille nous accueillant si gentillement depuis 2 semaines.
Nous avons pu apprécier un feu d'artifices le dimanche 1er juillet, seul jour où le territorians peuvent acheter des feux. Mais d'ailleurs, pourquoi ? C'est la question du nouveau sondage !

Quant à la réponse à l'ancien sondage, le plus grand désert parmi ceux proposés est le Désert de Tanami. Par contre, après recherche, le plus grand du continent semble être le Grand Désert de Victoria. En 2nd, le Grand Désert de Sable à l'ouest. Oups...

Bonnes vacances aux juillettistes !
A bientôt !